Santé

Troubles bipolaires : causes, symptômes, diagnostic, traitement, tests de dépistage

Dénommé trouble maniacodépressif, le trouble bipolaire est un trouble de l’humeur qui est caractérisé par des séquences d’humeurs extrêmement élevées (manie). Il est également subordonné à des épisodes d’humeurs extrêmement basses (dépression) et des périodes d’humeurs normales.

En effet, si nous éprouvons tous des humeurs diverses telles que le bonheur, la tristesse, la colère, il n’en demeure pas moins que les humeurs extrêmes entravent notre bon fonctionnement. Ces dysfonctionnements se déclenchent de façon générale pendant l’adolescence et le début de la vie adulte.

Retrouvez au travers de ce guide les causes, symptômes, diagnostic, traitements, préventions et tests de dépistage des troubles bipolaires.

Est-il normal d’avoir des changements d’humeurs ?

L’influence de facteurs externes dans la vie affective et professionnelle ne définit pas toujours les sautes d’humeur. En effet, l’humeur peut changer pour des raisons moins facilement discernables. Par exemple, la durée du jour ou des variations hormonales peuvent bel et bien occasionner des changements d’humeurs.

De telles fluctuations sont souvent récurrentes comme pour la dépression hivernale. À noter que certaines personnes sont enclines à ces variations d’humeurs également appelées cyclothymie. Ces personnes sont confrontées à une alternance d’humeurs plus ou moins fréquentes d’épisodes de bonheur et de tristesse.

Mais, de tels phénomènes ne les empêchent pas de vivre normalement. Vous l’aurez compris, la cyclothymie, tant qu’elle reste supportable n’est pas une véritable maladie.

Troubles bipolaires : qu’est-ce que c’est concrètement ?

Dénommés autrefois psychose maniaco-dépressive, les troubles bipolaires sont déterminés par des sautes de l’humeur disproportionnées dans leur intensité et dans leur durée. Ainsi, la gaieté se transforme de façon instantanée en une euphorie exagérée. Idem pour la tristesse qui se dénote par une dépression profonde.

Il faut donc remarquer que les troubles inhérents à ces phases désorientent la personne concernée. Cela dégrade en effet de façon considérable les relations professionnelles et familiales de la personne touchée.

Ainsi, les troubles bipolaires se révèlent comme une maladie qui peut être grave et qui requiert un traitement de longue haleine.

Troubles bipolaires : quels sont les symptômes ?

Les troubles bipolaires sont des affections dans lesquelles l’humeur de l’intéressé varie selon les cycles. Ces derniers peuvent durer pendant des semaines ou des mois. Il faut noter que l’humeur de la personne au cours du cycle peut être extrêmement basse et sans espoir.

De même, il peut être extrêmement élevé ou irritable. Ainsi, la nature des troubles de l’humeur change d’une personne à l’autre. Il faut souligner qu’une personne peut être confrontée à des moments d’élévation de l’humeur. De ce fait, il peut traverser des épisodes de l’humeur déprimée aux séquences de l’humeur normale. À noter que les épisodes de l’humeur extrêmement élevée et basse sont des épisodes de manie et de dépression. Encore une fois, l’alternance des symptômes peut être impressionnante.

Il peut s’agir d’une hyperactivité suivie d’une agressivité puis d’une absence d’inhibition suivie d’une tristesse. Cette dernière peut être accompagnée d’un accablement suivi d’une démotivation totale. Par rapport aux symptômes, on parle en général de troubles bipolaires de type 1 et de type 2.

Le trouble bipolaire de type 1 se définie par un ou divers épisodes maniaques ou mixtes suivis ou non d’épisodes dépressifs majeurs. Par contre, le trouble bipolaire de type 2 est relatif à une période dépressive suivie d’une hypomanie.

Période d’excitation ou période maniaque des troubles bipolaires : qu’est-ce que c’est ?

Si une personne est en phase maniaque, alors elle est euphorique, énergétique, agressive et hyperactive. Une telle personne est surexcitée et éprouve une confiance déraisonnable en elle-même.

Elle n’a pas de retenu, elle fait et dit ce qui lui passe par la tête sans se préoccuper des impacts délétères de ses actes. Vous l’aurez compris, une telle personne développe une très haute opinion d’elle-même et ne supporte aucune sorte de critique.

En outre, elle est irritable et s’emporte pour peu. Elle a non seulement une pensée accélérée, mais parle beaucoup et suit différentes idées à la fois. Ainsi, elle passe facilement du coq à l’âne.

De même, elle se déplace sans arrêt et peut même rester sans manger pendant des jours et se repose très peu. Il faut souligner par ailleurs que ces pulsions sexuelles sont accrues. Une telle situation peut durer des jours, notamment, plusieurs semaines.

Il faut préciser que certains malades apprécient ces épisodes maniaques pendant lesquelles ils se sentent invincibles. Ils pensent en effet que rien ni personne ne peut se mettre en travers de leur chemin. Ils se sentent donc forts, sûrs d’eux-mêmes et irrésistibles.

Il faut remarquer que pendant cette phase, la plupart des affectés se révèlent très performants professionnellement, et sont donc très productifs. Malgré tout, il faut préciser que la manie à surtout des conséquences délétères sur le concerné et son environnement.

En effet, une personne en phase maniaque peut se comporter de manière totalement irréfléchie. Elle peut provoquer de véritables bouleversements dans sa vie. Par exemple, elle peut décider sans motifs valables de quitter son emploi ou de faire des dépenses irraisonnables.

À noter par ailleurs que les personnes atteintes de troubles bipolaires finissent par avoir des démêlés avec la justice pour infractions commises pendant la phase maniaque.

L’hypomanie : qu’est-ce que c’est ?

L’hypomanie

est une forme moins forte d’état maniaque. La personne est très énergique, se comporte de façon impulsive ou avec imprudence. De plus, elle se querelle de façon régulière avec son entourage.

Cependant, son état lui est favorable et elle nie être malade surtout que ses troubles ne perturbent vraiment pas ses habitudes. Une fois encore, l’hypomanie est un signe annonciateur de troubles bipolaires. 

Mieux comprendre les phases dépressives des troubles bipolaires

Lorsque le sujet entre en phase dépressive, le découragement s’installe en quelques jours ou en quelques semaines. Si la phase maniaque est remarquable de façon considérable, alors la dépression sera encore plus profonde.

En revanche, si l’intéressé est abattu et indifférent à tout, c’est qu’il est en hyperactivité. Dans ce cas, les symptômes sont ceux d’une dépression sévère. Il peut s’agir :

  • De la tristesse ;
  • Du ralentissement des mouvements et de la pensée ;
  • De l’accablement ;
  • Des troubles du sommeil et de l’appétit ;
  • De la démotivation ;
  • De la fatigue constante.

De telles manifestations sont susceptibles de durer deux (2) à trois (3) fois plus longtemps que les phases maniaques, notamment des semaines ou des mois. Il faut également préciser qu’au cours de cette période, les idées suicidaires sont fréquentes chez le concerné.

En effet, le malade considère à tort le suicide comme le seul et unique moyen de se débarrasser de sa maladie. Il pense ainsi qu’en se suicidant, il pourra libérer son entourage de ses actes préjudiciables.

Phase mixte : qu’est-ce que c’est ?

Si une personne présente simultanément les signes d’alarmes tels que la manie et la dépression, alors elle est en phase mixte

. Au cours de cette phase, la personne peut présenter des symptômes tels que l’agitation, les troubles de l’appétit et du sommeil, des pensées suicidaires, etc.

Les phases mixtes se révèlent parfois entre la fin d’un accès cardiaque et le début d’une phase dépressive.

Troubles bipolaires : quelle est la fréquence des cycles ?

Un cycle est composé d’une phase maniaque, d’une phase normale et d’une phase dépressive

. La durée d’un cycle peut varier d’une heure à une année ou plus. Elle est donc très changeante. Les malades non traités vivent pour la plupart huit à dix cycles maniaco-dépressifs pendant leurs vies.

Cependant, certains vivent de nombreux cycles au cours d’une même année. Si le malade développe plus de quatre cycles dans l’année, alors la maladie est dite à cycle rapide. Il faut préciser par ailleurs que les traitements et les conditions de vie ont des impacts sur la fréquence des cycles.

À noter qu’un malade bien traité et encadré aura plus de possibilités de voir s’espacer ces cycles.

Comment se développent les troubles bipolaires ?

Lorsque le traitement de fond par les régulateurs de l’humeur s’avère fonctionnel, l’intensité et la régularité des cycles maniaco-dépressifs diminuent de façon significative. Cela permet ainsi à la personne de recouvrer une vie normale.

Il faut souligner aussi que les cycles peuvent s’espacer jusqu’à disparaitre littéralement. De ce fait, traiter toutes les personnes souffrantes de troubles bipolaires revêt une importance capitale. En effet, si les concernés ne sont pas soumis aux traitements, les cycles se poursuivent et leur fréquence peut accélérer. De plus, l’intensité des phases maniaques et dépressives peut aussi s’aggraver. Dans certaines conditions, les personnes affectées développent des symptômes de psychose, de délire et d’hallucination.

Ils soutiennent en effet avec persistance de fausses conceptions en dépit de l’évidence du contraire. Ainsi, les complications des troubles bipolaires sont diverses. Il faut souligner par ailleurs qu’en l’absence de traitement, 25 % des personnes qui souffrent d’un trouble bipolaire font différentes tentatives de suicide.

En outre, la plupart des personnes concernées sont enclines à l’alcoolisme et à la toxicomanie. Cela peut avoir des conséquences graves sur la vie des malades, voire l’emprisonnement, le licenciement et le divorce.

Les causes des troubles bipolaires

Selon certaines recherches, les troubles bipolaires seraient provoqués par des défaillances de la fonction ou du mode de communication des cellules nerveuses du cerveau. En outre, selon les experts, cette maladie serait relative à un potentiel lien génétique.

Vous l’aurez compris, les personnes ayant un parent affecté sont beaucoup plus susceptibles de contracter la maladie. Toutefois, quelle que soit la nature des troubles bipolaires, ces derniers rendent plus vulnérables aux stress physiques et émotionnels les concernés.

Ainsi, les évènements bouleversants de la vie peuvent déclencher des crises de cette maladie quoiqu’ils ne soient pas à l’origine du trouble. Il peut s’agir :

  • De l’usage de drogues illicites ;
  • D’une consommation abusive d’alcool ;
  • De manque de sommeil ;
  • D’une utilisation des antidépresseurs.

Il est à noter que la personne atteinte de troubles bipolaires n’est pas responsable de ses troubles. De surcroit, retenez que les troubles bipolaires sont des affections qui peuvent être soignées par administration de médicaments.

Comment diagnostiquer les troubles bipolaires ?

troubles bipolaires diagnostic

Il faut préciser que le diagnostic des troubles bipolaires est particulièrement clinique. Il se déroule au cours d’un examen clinique psychiatrique pendant lequel les symptômes et certains signes observés vont permettre au médecin d’établir le diagnostic.

Toutefois, il faut souligner que les médecins ne disposent pas de biomarqueurs à nos jours permettant de confirmer le diagnostic. Pour réussir son diagnostic, le médecin va alors déceler deux grands syndromes.

Il s’agit du syndrome dépressif et du syndrome maniaque qui agissent en alternance. Si le syndrome dépressif se traduit par une diminution de l’énergie et des activités, le syndrome maniaque se traduit par contre par une hyperactivité motrice.

À noter que pour être qualifiés de dépressif et de maniaque par le psychiatre, ces syndromes doivent s’inscrire dans la durée. Par la suite, ils sont définis de deux manières :

  • Type 1 : il s’agit d’une alternance de phase maniaque et dépressives, séparées d’intervalles libres notamment sans manie ni dépression ;
  • Type 2: il s’agit d’une alternance de phases dépressives et hypomaniaques entrecoupées à intervalles libres.

Il convient de signaler que dans le cas d’une hypomanie, les épisodes maniaques sont moins accentués. De tels aspects ne définissent pas la gravité de la maladie, mais plutôt son intensité.

Encore une fois, le diagnostic implique en général une étude approfondie des antécédents médicaux et des antécédents familiaux. Aussi, le diagnostic est relatif à un examen physique de même qu’à une évaluation psychiatrique sur les antécédents de périodes de dépression et de manie.

Le médecin devra ainsi s’assurer que les symptômes ne sont pas secondaires à certaines affections médicales ou à l’usage de certains médicaments ou autres substances.

Le bon diagnostic des troubles bipolaires : en combien de temps ?

Pour qu’un patient puisse avoir un bon diagnostic de ses troubles bipolaires, une durée de 10 ans est requise. C’est en effet le temps écoulé entre un premier épisode maniaco-dépressif, une prescription pré-diagnostic et l’élaboration d’un traitement efficace.

Différentes raisons justifient ainsi ce délai si long. En fait, selon les experts, on noterait une série de difficultés inhérentes à l’information, à la formation et à la communication. Raison pour laquelle le grand public est sous informé, et les médecins généralistes en première ligne ne sont pas assez formés.

Hormis cela, on note un manque de moyen qui ralentit le progrès psychiatrique. S’il est difficile de progresser sur l’identification des biomarqueurs, leur développement servirait à déceler plus tôt les troubles bipolaires.

Ainsi, ces troubles seraient traités plus efficacement. À noter par ailleurs que pour réduire cet intervalle de temps et améliorer l’expertise médicale, des dispositions sont prises par certains experts indépendants.

Traitement et prévention des troubles bipolaires

Aux personnes atteintes de troubles bipolaires, un traitement visant à gérer les épisodes actuels est administré. De même, il est administré aux malades un traitement de long terme pour prévenir les épisodes futurs.

Les traitements sont composés des médicaments et des traitements psychosociaux. Cependant, on réserve aux personnes qui ne réagissent pas au traitement médicamenteux du trouble bipolaire l’électroconvulsivothérapie (ETC).

Il faut souligner par ailleurs que pour être administré, le traitement médicamenteux doit être adapté à chaque personne. En effet, la structure de ce trouble et sa gravité diffère d’une personne à une autre. Il est notoire de recourir à long terme au traitement médicamenteux en vue de traiter les troubles bipolaires.

Parmi les médicaments utilisés dans le trouble bipolaire, on peut retenir les stabilisateurs de l’humeur, les antidépresseurs, les antipsychotiques.

Les stabilisateurs de l’humeur et les troubles bipolaires

Les stabilisateurs de l’humeur sont utilisés pour traiter la plupart des personnes atteintes de troubles bipolaires. Il peut s’agir entre autres du lithium, du divalproex ou de l’acide valproïque et de la carbamazépine.

Ces médicaments soulagent non seulement les épisodes en cour, mais les empêchent également de réapparaitre. En outre, il n’exacerbe pas la dépression ni la manie et n’entraine pas des cycles plus longs.

La carbamazépine et l’acide valproïque sont des anticonvulsivants utilisés dans le traitement de l’épilepsie qui sert également à traiter l’humeur. À noter qu’une étude des anticonvulsivants a prouvé que la gabapentine, la lamotrigine et le topiramate permettrait de traiter le trouble bipolaire.

Notamment, il est possible d’utiliser la lomotrigine pour traiter la dépression du trouble bipolaire. Il est parfois recommandé aux personnes dont les épisodes maniaques sont modérés ou graves de recourir à un traitement qui utilise deux stabilisateurs de l’humeur.

Idem pour les personnes qui ne répondent pas à un médicament employé seul ou qui sont résistantes à un médicament. Il est à noter que l’application de certains stabilisateurs de l’humeur comme le lithium requiert une vérification à intervalles réguliers.

Cela est également indispensable pour régler la dose au besoin et s’assurer que le médicament est efficace. Vous pourrez ainsi vous assurer que les effets secondaires sont minimes.

En quoi consistent les antidépresseurs ?

Les antidépresseurs traitent les symptômes de la dépression. Ils contribuent à modifier le taux de certains éléments chimiques du cerveau. De ce fait, l’humeur de la personne s’élève. À noter aussi que les antidépresseurs doivent être employés avec prudence chez les personnes atteintes de troubles bipolaires.

En effet, il existe un risque de confondre le concerné, et par ricochet occasionner des variations rapides de cycles. C’est la raison pour laquelle la plupart des antidépresseurs ne sont administrés que pour 3 à 4 mois à la fois.

Une fois encore, l’emploi de ces médicaments requiert l’avis d’un médecin. Il faut préciser qu’il existe d’ores et déjà une flopée d’antidépresseurs dont le mode de fonctionnement diffère ainsi que les profils d’effets secondaires.

Les antipsychotiques dans le traitement des troubles bipolaires : mode d’utilisation

Les antipsychotiques sont utilisés pour ralentir les symptômes de la manie. Ils permettent de régulariser l’activité de certains éléments chimiques dans le cerveau pour stabiliser l’humeur. Il peut s’agir :

  • De l’olanzapine ;
  • De la rispéridone ;
  • De la ziprasidone ;
  • De la quétiapine ;
  • De la rispéridone ;
  • De l’aripiprazole.

S’il existe un large éventail d’antipsychotiques, il convient de préciser que leurs actions diffèrent. De même, ils ont des effets secondaires différents. À noter aussi que les antipsychotiques sont utilisés pour traiter les symptômes psychotiques tels que les hallucinations et défusions.

La quétiapine est aussi indiquée dans le traitement de la dépression même en absence de symptômes psychotiques. L’utilisation de l’olanzapine est également recommandée dans le traitement des épisodes mixtes des troubles bipolaires.

Retenez également que certains médicaments peuvent être prescrits pour d’autres troubles liés aux troubles bipolaires. Il s’agit entre autres des somnifères, des médicaments contre l’agitation ou l’anxiété.

Par ailleurs, il est indispensable que les patients qui souffrent de troubles bipolaires continuent à prendre leurs médicaments. Cela revêt en effet une importance capitale pour leur bien-être. Vous l’aurez compris, une telle disposition est incontournable pour vérifier l’efficacité du traitement.

C’est la raison pour laquelle il est déconseillé au patient d’ajuster leurs doses de leur propre chef sans l’avis de leur médecin traitant ou de leur pharmacien. Faites donc appel à votre médecin ou à votre pharmacien lorsque vous avez des préoccupations concernant les médicaments qui vous sont prescrits.

Veillez à vous renseigner des potentiels effets secondaires.

Test bipolaire : que retenir ?

Le test de bipolarité est décrété pour les personnes ayant des doutes sur eux-mêmes ou encore sur un proche (famille, amis, etc.). De telles dispositions sont prises pour faciliter les consultations chez un psychiatre ou psychologue.

Le test de bipolarité est un test dont l’objet est d’indiquer si vous avez les premiers symptômes qui ressemblent à la maladie bipolaire. S’il est difficile d’établir un diagnostic immédiat et rapide, c’est parce que, pour la majorité de personnes, le trouble bipolaire est anodin.

Ainsi, une durée de 2 ans environ est requise afin de parvenir à diagnostiquer un malade bipolaire.   Néanmoins, il est judicieux de faire votre dépistage de bipolarité à temps afin de protéger vos habitudes et sécuriser votre entourage.

De tels choix vous permettent en effet de dénicher un traitement adapté à vos symptômes bipolaires. Cela vous permettra en l’occurrence de trouver le stabilisateur d’humeur spécifique à cette forme pathologique de psychose.

Pourquoi consulter un psychologue ou psychiatre ?

Si vous êtes diagnostiqué bipolaire, alors consulter un psychiatre revêt une importance capitale pour votre prise en charge. Cela vous permettra d’évacuer vos craintes de la maladie et cela pourra se révéler bénéfique pour votre entourage.

Toutefois, si vous n’avez pas le courage de franchir la porte d’un cabinet de consultation, sachez que tout n’est pas perdu. En effet, vous pouvez consulter un psychologue en ligne grâce à internet, via le téléphone, la tablette ou l’ordinateur.

Ainsi, il est possible que vous trouviez via le net un psy disponible 7/7 j, ce qui vous permettra de pallier tous angoisses imprévisibles. Il convient de préciser que la confidentialité est garantie à 100 %. Au cours de votre première consultation, il est possible que vous bénéficiiez de quelques minutes gratuites pour passer l’examen et jauger sa fiabilité.

Une fois encore, des dispositions sont prises pour vous aider à ne pas endurer seul vos sautes d’humeur. Il est également recommandé aux malades un suivi psy en complément de leurs traitements.

Cela leur permet de pouvoir faire face à leurs traitements et mieux vivre leur maladie au quotidien.

En quoi consiste un test bipolaire ?

Si une personne de votre entourage ou vous-même avez des sautes de l’humeur exagérées, alors il est essentiel de passer un test bipolaire

. En d’autres termes, si vous avez des troubles de l’humeur disproportionnés, ou des périodes de dépressions majeures, vous devez passer un test bipolaire.

Ainsi, lorsque vous passez de la mélancolie à l’euphorie en un laps de temps, il est recommandé un test de bipolarité. Idem lorsque vous faites des montages russes telle une personne bipolaire.

Test de bipolarité : en quoi consiste le formulaire ?

Vérifiez si au cours des 6 derniers mois, il vous est arrivé de ressentir un des symptômes ci-dessous.

Il est impératif que vous répondiez par « vrai » ou « faux » à toutes ces questions. Veillez donc renseignez ce formulaire. Attention, toutes les questions sont obligatoires. Ainsi :

  • Passez-vous d’un moment de tristesse à un moment de joie en un laps de temps ? « Oui » ou « non » ;
  • Est-ce qu’il vous arrive d’avoir des changements d’humeur fréquents ? « Oui » ou « non » ;
  • Avez-vous des moments d’absence mentale et d’autres pendant lesquels vous êtes très innovant ? « Oui » ou « non » ;
  • Est-ce qu’il vous arrive d’être en dépression tout en étant hyperactif au même moment ? « Oui » ou « non » ;
  • Passez-vous instantanément d’un état pessimiste à optimiste ? « Oui » ou « non » ;
  • Parlez-vous très rapidement quelquefois ? « Oui » ou « non » ;
  • Est-ce qu’il vous arrive d’être dans une colère noire pour rien ? « Oui » ou « non » ;
  • Est-ce qu’il vous arrive parfois de n’avoir rien envie de faire et des fois d’avoir envie de tout faire ? « Oui » ou « non » ;
  • Est-ce qu’il vous arrive d’avoir parfois envie d’être avec du monde et des fois d’avoir envie d’être tout seul ? « Oui » ou « non » ;
  • Ressentez-vous le besoin d’avoir des relations sexuelles à tout prix et des fois n’avoir aucune envie sexuelle ? « Oui » ou « non » ;
  • Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de vous sentir déprimé avec un sentiment de vide total ? « Oui » ou « non ».

Il convient de souligner que le questionnaire ci-dessus n’est pas une liste exhaustive ni complète des questionnaires à remplir. Elle vous donne néanmoins un aperçu des questions auxquelles vous devez répondre pour votre diagnostic.

À noter par ailleurs que ce test des troubles bipolaires ne fait en aucun cas office d’un diagnostic établi par votre médecin professionnel et spécialiste des troubles mentaux. Vous devez donc vous référer à votre médecin un diagnostic approprié.

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