Parapharmacie

Allopurinol (Zyloric) : risque de toxidermies graves !

L’allopurinol est une molécule qui réduit la sécrétion d’acide urique dans l’organisme. Il est prescrit en cas de goutte et lors d’hyperuricémie symptomatique. Cependant, l’allopurinol est une molécule qui ne présente qu’une action préventive.

En d’autres termes, une telle molécule n’a aucune utilité en cas de crise de la goutte, notamment une fois la crise déclenchée. Toutefois, l’allopurinol est contre-indiqué dans le cadre d’une hyperuricémie asymptomatique (taux d’acide urique [sanguin] élevé avec absence de symptômes).

Retrouvez au travers de ce guide le mode d’emploi de l’allopurinol et pourquoi il présente un risque de toxidermies graves.

L’allopurinol : qu’est-ce que c’est concrètement ?

L’allopurinol est un médicament accessible sur le marché sous forme de comprimé biconvexe. Il est parmi les inhibiteurs de la synthèse de l’acide urique dans le classement pharmacothérapeutique.

En outre, ce médicament est uniquement administré sous prescriptions médicales pendant la durée des soins inscrits sur l’ordonnance. Toutefois, son usage ne requiert aucune exigence particulière.

L’allopurinol : indications thérapeutiques

L’allopurinol est utilisé pour soigner et prévenir diverses pathologies en rapport avec les acides uriques dans l’urine et dans le sang. Il est recommandé dans le traitement des hyperuricémies primitives ou secondaires.

Il peut s’agir de neuropathies, d’hyperuricémie iatrogène ou d’hémopathies. L’allopurinol est une molécule qui est également prescrite pour traiter la goutte. Cette dernière se manifeste par des crises de l’arthropathie uratique, de la goutte tophacée pouvant être accompagnée de lithiase urique, d’hyperuraturie ou d’insuffisance rénale.

En outre, l’allopurinol est fortement recommandé dans le traitement de la lithiase urique ou la lithiase calcique. De même, l’allopurinol est prescrit pour traiter le déficit en adénine phosphoribosyltransférase. Idem pour le syndrome de Lesch-Nyhan.

La prise d’allopurinol est aussi préconisée pour prévenir les récidives de lithiase calcique chez les patients hyperuricuriques. À noter que la prise de cette substance doit être suivie de diverses précautions diététiques en rapport avec les rations en calcium et en protéines.

Il convient par ailleurs de préciser que votre médecin traitant peut vous prescrire l’allopurinol en cas de troubles et de maladie non énumérés dans ce guide. Attention, il est fortement déconseillé de conseiller l’allopurinol à vos proches quand bien même vous pensez présenter les mêmes symptômes.

Consultez également votre médecin traitant avant de commencer ou d’arrêter un traitement.

L’allopurinol : mode d’administration et posologie

L’allopurinol est administré par voie orale sous forme de comprimé. Il est consommé après le repas avec un verre d’eau. Aussi, il est conseillé aux enfants comme aux adultes. En revanche, des examens médicaux sont effectués avant la prise de ce médicament.

Il s’agit entre autres des examens servant à déterminer le taux sanguin en acide urique. Par ailleurs, la posologie est relative aux résultats et peut varier entre 100 et 900 mg par jour. Le traitement commence de façon générale avec une faible dose et pourra évoluer en fonction de la réaction du patient.

Concernant la posologie, certains cas entrent en ligne de compte. En effet, une dose plus faible de ce médicament ou une prise espacée de la substance est recommandée au patient âgé. Idem pour les individus souffrant d’une fonction hépatique ou rénale réduite.

En revanche, pour les patients traités par dialyse deux fois ou trois par semaine, il est expressément recommandé une dose de 300 mg ou 400 mg. Une telle dose doit être immédiatement administrée après la dialyse.

En outre, pour les patients âgés de moins de 15 ans, il est prescrit une dose de 100 à 400 mg de cette molécule par jour. Vous l’aurez compris, la posologie est individuelle. Il est ainsi vivement recommandé de se conformer à la prescription du médecin quant à la durée du traitement et au dosage.

Surdosage d’allopurinol

Si vous avez pris de l’allopurinol à tort, renseignez immédiatement votre médecin et suivez ses conseils. Si la dose que vous aviez prise dépasse celle de la prescription, il est indispensable d’informer au plus vite votre médecin traitant.

Avant tout, retenez que lorsque la dose prise surpasse celle prescrite, les symptômes suivants peuvent se manifester. Il s’agit entre autres :

  • De la nausée ;
  • Du vomissement ;
  • De la diarrhée ;
  • Des vertiges ;
  • Des lombalgies avec oligurie.

De tels symptômes peuvent s’atténuer après un traitement. Toutefois, il est indiqué qu’ils n’apparaissent de façon générale qu’a une ingestion dépassant 22,5 g d’allopurinol.

Oubli d’une prise d’allopurinol : que faire ?

Il est impératif de prendre votre comprimé le plus tôt que possible en cas d’oubli d’une prise d’allopurinol

. En revanche, lorsque l’heure de la prise suivante est proche, ignorez le précédent oubli et reprenez votre prise comme à l’ordinaire. Malgré tout, évitez la prise d’une dose double pour compenser un oubli.

En effet, une telle pratique est fortement déconseillée et peut vous être préjudiciable. Toutefois, en cas de doute ou de question, référez-vous à votre médecin traitant ou pharmacien.

Quels sont les effets indésirables possibles de l’allopurinol ?

À l’instar de divers médicaments, l’allopurinol présente des effets secondaires. Ces derniers sont relatifs aux réponses thérapeutiques des patients autres que celles attendues au terme du traitement. Toutefois, il convient de préciser que ces symptômes ne surviennent pas de façon systématique chez tous les patients.

Ainsi, leurs apparitions peuvent être fréquentes chez un patient sur 10 et peu fréquentes chez 1 patient sur 100. De telles apparitions peuvent être rares chez moins d’un (1) patient sur 1000 et très rares chez moins d’un patient sur 10 000.

Les effets indésirables fréquents de l’allopurinol

Les effets secondaires fréquents de l’allopurinol se dénotent par une éruption cutanée. Cette dernière implique l’arrêt immédiat du traitement par l’allopurinol. En outre, l’augmentation du taux sanguin de thyréostimuline (TSH) s’inscrit dans les effets indésirables fréquents de ce comprimé.

Les effets indésirables peu fréquents de l’allopurinol

Comme effets indésirables peu fréquents, nous pouvons citer :

  • Les ulcères ou furoncles au niveau de la bouche ou des lèvres ;
  • La respiration sifflante soudaine ;
  • Les desquamations de la peau ;
  • La douleur de l’estomac, la nausée (mal au cœur), diarrhée, ou vomissement ;
  • Les palpitations ou compressions thoraciques ;
  • Les problèmes hépatiques ;
  • Les collapsus.

Les effets indésirables rares de l’allopurinol

Si vous prenez de l’allopurinol, vous pouvez également avoir des sensations de malaise suivi de la fièvre, des frissons et des maux de tête. En outre, vous pouvez présenter des signes pseudogrippaux tels que les douleurs musculaires.

La prise d’un tel comprimé peut aussi occasionner des problèmes cutanés et des changements au niveau de la peau. Il peut s’agir des :

  • Éruptions cutanées ;
  • Ulcères ;
  • Saignements du nez ;
  • Saignements de la gorge ;
  • Saignements de la bouche ;
  • Saignements des lèvres ;
  • Cloques généralisées ;
  • Peau pelante.

De même, la prise de ce médicament peut causer des conjonctivites se manifestant par les yeux gonflés et rouges. Si vous êtes sous l’allopurinol, votre système immunitaire peut être affecté. L’affectation de votre défense immunitaire peut se manifester par une hypersensibilité suivie de douleurs articulaires et de fièvres.

Par ailleurs, les effets secondaires de l’allopurinol peuvent se traduire par des résultats anormaux aux tests de la fonction hépatique et aux analyses de sang. Ces derniers peuvent être assimilés à un trouble avec hypersenbilité multiorganique.

Les effets indésirables rarissimes de l’allopurinol

La prise de l’allopurinol peut aussi provoquer des effets secondaires très rares tels que l’affection du système nerveux. Il peut s’agir en l’occurrence du coma, de la paresthésie, de la somnolence, de la dysgueusie, de la céphalée ou de la neuropathie périphérique.

Les effets indésirables très rares de ce comprimé peuvent également se manifester par un sentiment général de faiblesse, de malaise suivi d’engourdissement. On note également un déséquilibre en position debout et paralysie se traduisant par l’incapacité à bouger les muscles.

Aussi, une perte de connaissance ou ataxie provoquée par un manque de coordination des réflexes volontaires musculaires. De tels effets se dénotent aussi par des sensations de fourmillements, de piqures, de brulures au niveau de la peau, des picotements.

On note également un choc anaphylactique chez des patients ayant présenté une réaction allergique grave suite à la prise d’allopurinol. Il faut signaler que les sujets sous traitement par allopurinol peuvent présenter des réactions allergiques graves occasionnant des gonflements du visage et de la gorge.

L’un des impacts délétères rarissimes de ce médicament est le cancer du sang se manifestant de façon générale par une augmentation de la taille des ganglions. Idem pour les maladies du sang se manifestant par des fièvres à température élevée ou des hématomes. Ces derniers apparaissent chez les patients présentant des troubles des reins ou du foie.

L’allopurinol : autres effets indésirables très rares

allopurinol indication

Si vous prenez de l’allopurinol, vous pouvez aussi présenter des symptômes tels que :

  • L’hématurie qui se révèle par la présence de sang dans les urines ;
  • Les maux de tête et les vertiges ;
  • L’hyperlipidémie se traduisant par une évolution du taux de cholestérol dans le sang ;
  • Les perturbations de la vue ;
  • La stérilité masculine se traduisant par des troubles de l’érection ou de gynécomastie ;
  • Les douleurs dans la poitrine ou angine de poitrine ;
  • L’hypertension artérielle ou pouls faible ;
  • L’évolution du volume des seins remarquable chez les hommes comme chez les femmes ;
  • La modification de la fonction gustative et des aptitudes intestinales ;
  • La décoration ou chute des cheveux ;
  • La dépression ;
  • La thrombocytopénie, agranulocytose et anémie surtout chez les patients avec insuffisance hépatique et/ou rénale ;
  • L’œdème au niveau des chevilles, faute d’une accumulation de liquide aboutissant à un gonflement.

Par ailleurs, il est impératif de consulter immédiatement votre médecin lorsque vous remarquez un ou des symptômes pareils. Cela vous permettra de décider de la suite de votre traitement. À noter aussi que d’autres effets secondaires qui ne sont pas présents dans cette liste peuvent également se manifester.

Parlez de ces symptômes à votre médecin revêt donc une importance capitale pour une surveillance continue du rapport-bénéfice/risque des soins par l’allopurinol.

Contre-indication de l’allopurinol

Le traitement par l’allopurinol est contre-indiqué en cas :

  • De déficit en lactase ;
  • D’hypersensibilité à l’allopurinol ou à l’un de ses excipients ;
  • D’allergie au blé ;
  • D’intolérance au galactose ;
  • De syndrome de malabsorption du galactose ;
  • De crises aiguës de goutte ;
  • De grossesse.

Si vous êtes concerné par l’un de ces cas, il convient d’en informer votre médecin. Une telle disposition vous permettra d’éviter divers désagréments. En effet, d’autres médicaments pourraient vous convenir parfaitement. Veuillez donc consulter votre médecin traitant.

Allopurinol : précautions d’emploi

Chez les patients concernés par l’une ou divers de ces situations, l’utilisation de l’allopurinol doit être accompagnée d’une surveillance médicale régulière. Il s’agit entre autres :

  • Du calcul rénal ;
  • De l’insuffisance rénale ;
  • D’une éruption cutanée médicamenteuse ;
  • De l’altération de la fonction thyroïdienne ;
  • D’une réaction d’hypertension ;
  • De la déposition de xanthine ;
  • D’une insuffisance cardiaque ;
  • Du syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) ;
  • D’exanthème maculopapuleux ;
  • De la nécrolyse épidermique toxique (NET).

Allopurinol : interactions avec d’autres médicaments

La prise concomitante de l’allopurinol avec d’autres médicaments est à prendre en compte. Ainsi, si vous prenez ou avez récemment pris des médicaments inhérents ou non à votre traitement avec l’allopurinol, vous devez immédiatement renseigner votre médecin.

Cela vous permettra de prévenir les risques d’associations délétères. Veuillez donc consulter votre médecin ou pharmacien en cas d’administration concomitante de l’allopurinol avec d’autres comprimés.

Encore une fois, une telle disposition s’avère indispensable qu’il s’agisse des médicaments obtenus ou non avec une ordonnance. Idem pour les médicaments à base de plante.

Interactions de l’allopurinol déconseillées

Il est déconseillé d’administrer de l’allopurinol avec les antipurines (azathioprine, mercaptopurine). En effet, leurs associations provoquent une concentration sérique pouvant être toxique, voir même fatale. Veillez donc à éviter une telle combinaison.

Associations à surveillance particulière

En présence de l’allopurinol, la demi-vie plasmatique de la vidarabine est augmentée. Une surveillance est requise afin que l’effet de la prise concomitante ne soit pas toxique. En effet, le patient concerné peut présenter de troubles neurologiques tels que la confusion et les tremblements.

Cytostatiques

À l’instar du cyclophosphamide, les cytostatiques, la doxorubicine, la procarbazine, les halogénures d’alkyle, la bléomycine peuvent interagir avec l’allopurinol. De ce fait, les patients risquent de présenter des anomalies du sang. Ainsi, une surveillance de la numération sanguine doit être réalisée de façon régulière.

La ciclosporine

En cas d’association avec l’allopurinol, la concentration plasmique de la ciclosporine est augmentée. Une toxicité accrue de la ciclosporine est donc à prendre en compte.

Didanosine

Une prise concomitante d’allopurinol et de didanosine est déconseillée. Si aucune alternative n’est possible, il est conseillé de diminuer les doses de didanosine. Toutefois, les patients doivent être particulièrement surveillés.

Les associations à considérer

L’administration concomitante de l’allopurinol avec certains médicaments est tolérée. Ainsi, il peut s’agir de :

L’amoxicilline ou l’ampicilline

Chez les patients traités par l’amoxicilline ou l’ampicilline, le risque de réactions cutanées est augmenté. Ainsi, une autre alternative à l’amoxicilline ou l’ampicilline est conseillée au cours d’un traitement avec de l’allopurinol.

La phénytoine

L’allopurinol pourrait endiguer l’oxydation hépatique de la phénytoine. À noter par ailleurs que les conséquences cliniques n’ont pas été identifiées.

Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC)

Si le patient présente de l’insuffisance rénale, alors la prise concomitante d’allopurinol et d’IEC peut accroitre le risque d’hypersensibilité.

Les anticoagulants oraux

Si les anticoagulants oraux sont pris en concomitance avec de l’allopurinol, alors leurs effets seront en hausse. De ce fait, une diminution de métabolisme peut occasionner une hémorragie. Il s’avère donc indispensable de surveiller de façon continue le taux de prothrombine.

Veillez aussi à ajuster la posologie de l’anticoagulant oral au cours du traitement par l’allopurinol. Une telle posologie doit être également ajustée 8 jours après la fin du traitement.

L’hydroxyde d’aluminium

L’impact de l’allopurinol est diminué par l’hydroxyde d’aluminium. Ainsi, si vous voulez optimiser l’efficacité des deux médicaments, vous devez espacer leur prise d’au moins 3 heures.

Chlorpropamide

La prise concomitante d’allopurinol et de chlorpropamide accroit le risque d’hypoglycémie chez le patient souffrant d’une insuffisance rénale. L’autosurveillance glycémique du sujet est donc essentielle.

Toutefois, il est vivement recommandé d’adapter la posologie du chlorpropamide au cours du traitement par l’allopurinol.

Prix tendanciel de l’allopurinol

Il est notoire que l’allopurinol est vendu à 1,7 euro la plaquette. Cependant, ce prix peut varier en fonction du nombre de comprimés, de la pharmacie et de l’entreprise. Retenez aussi que les traitements par l’allopurinol sont remboursés à hauteur de 65 % en rapport avec les taux fixés par la sécurité sociale.

De ce fait, si vous désirez bénéficier d’un remboursement de vos frais médicaux liés aux taux d’acide urique dans l’urine et dans le sang, optez pour une bonne formule de mutuelle santé. Pour cela, consultez un comparateur en ligne et comparez les offres qui vous sont offertes.

Allopurinol : risque de survenue de toxidermies graves !

Selon l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) et l’Agence européenne des médicaments (EMA), le risque de survenues de toxidermies graves sous allopurinol est avéré. Une telle affirmation est appuyée par le service de pharmacologie médicale de la Faculté de Médecine.

En effet, l’allopurinol inhibiteur de la xanthine oxydase est la première cause de toxidermies bulleuses dangereuses en Europe. En outre, il constitue l’un des pourvoyeurs premium de syndromes DRESS (Drug reaction with eosinophilia and systemic symptoms) dans le monde.

Par ailleurs, il est conseillé dans le traitement de la goutte, des hyperuricémies symptomatiques. Ce médicament est également recommandé dans le traitement et la prévention des lithiases.

Que retenir des analyses de l’ANSM ?

La persistance des alertes relatives aux effets secondaires cutanés graves a conduit l’ANSM à une analyse rétrospective. Cette analyse concerne les remarques rapportées au système national de pharmacovigilance.

Elle s’étend notamment sur une période de trois ans. Une telle analyse a permis à l’ANSM de mettre en évidence :

  • Le lien entre posologies élevé et le risque de survenue de toxidermies graves ;
  • La prédominance féminine ;
  • Une incidence élevée évaluée en moyenne de 1 cas pour 2000 nouveaux sujets traités. Il s’agit des toxidermies graves à l’allopurinol qui surviennent le plus souvent pendant les deux premiers mois du traitement ;
  • Le non-respect des prescriptions d’adaptation de la posologie à la fonction rénale dans environ la moitié des cas ;
  • L’utilisation hors AMM fréquente ;
  • La prise en charge retardée faute de la méconnaissance de ce risque par les patients et les professionnels de santé.

Il faut noter qu’au terme de cette analyse, environ 60 % des cas soulignés étaient jugés évitables en raison d’une indication non admissible.

Les recommandations de l’ANSM

L’ANMS a attiré l’attention des professionnels de santé sur la nécessité :

  • D’honorer les indications de l’allopurinol et d’éviter par conséquent d’instaurer le traitement en cas d’hyperuricémie asymptomatique ;
  • De mettre en application les nouvelles recommandations d’augmentation progressive de la posologie d’allopurinol ;
  • D’adapter la posologie courante relative à l’uricémie qui doit être vérifiée de façon régulière ;
  • Connaitre et renseigner les patients du risque de survenue de réactions cutanées graves, qui incluent les syndromes de Stevens-Johnson et Dress et Lyell. Ces toxidermies apparaissent le plus souvent dans deux mois suivant le début du traitement.

Il faut préciser qu’afin de réussir sa mission, l’ANMS a également sensibilisé les patients sur la nécessité d’arrêter de façon immédiate le traitement par allopurinol en cas de survenue d’une éruption cutanée. De telles mesures sont aussi valables en cas d’apparition d’autres signes d’hypersensibilité.

Il convient de noter que ces approches sont à observer avant même une consultation médicale. Toutefois, si vous êtes dans de pareilles situations, un avis médical est requis. D’ailleurs, un arrêt précoce du traitement par allopurinol est à la source même d’un meilleur pronostic de ces impacts délétères.

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