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Nous sommes tous des assassins

A priori, le titre « nous sommes tous des assassins » fait penser au célèbre film franco-italien sorti dans les années 1952, mais dans le cas présent, il ne s’agit pas d’un film. Le titre fait référence à une réalité. Nous sommes tous des assassins, parce qu’une fois au moins nous avons pris un « médicament tueur » et l’avons recommandé à nos proches.

Parfois, même si nous n’avons pas été l’auteur de la recommandation de ces médicaments, nous sommes restés silencieux alors que nos proches s’empoisonnaient. Les « médicaments tueurs » sont des produits que nous devons jeter à la poubelle. Un retour à la phytothérapie et aux médecines naturelles s’impose à nous.

Revue des classes de médicaments tueurs

D’après le célèbre « journal de la médecine naturelle », on retrouve les médicaments dits tueurs dans une panoplie de classes pharmaceutiques. Il y a principalement :

  • Les anticholestérol et triglycérides ;
  • Les antalgiques ;
  • Les anti-inflammatoires ;
  • Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) ;
  • Les antiépileptiques ;
  • Les antiparkinsoniens ;
  • Les médicaments contre Alzheimer.

Il y a aussi les anxiolytiques hypnotiques à benzodiazépines et les neuroleptiques, qui contiennent pas mal de médicaments tueurs.

Médicaments tueurs de la classe des anticholestérol et triglycérides

Les principaux médicaments dits tueurs de la classe des anticholestérol et triglycérides sont :

  • Le Tahor (atorvastatine) ;
  • Le Crestor (rosuvastatine) ;
  • Le Lescol (fluvastatine).

Outre ceux-ci, d’autres médicaments de la même catégorie, notamment la pravastatine et le simvastatine présentent aussi d’importantes répercussions négatives sur la santé.

Tahor (atorvastatine)

L’atorvastatine est une molécule hypocholestérolémiante commercialisée sous le nom de Tahor. Elle se décline dans des comprimés de doses spécifiques et il existe une forme à marcher pour les patients présentant des difficultés à avaler. Elle a démontré une grande efficacité et permet la prévention d’un certain nombre de maladies cardiovasculaires.

Cependant, elle fait l’objet de nombreuses controverses à cause de ces effets secondaires. En effet, chez plusieurs patients traités avec le Tahor, on a observé sur le long terme beaucoup d’effets secondaires graves. Il y a entre autres les douleurs musculaires et stomacales intenses, le jaunissement cutané, l’essoufflement, la perte pondérale et la respiration sifflante. Ces effets secondaires peuvent engager le pronostic vital du patient en l’absence d’un soin adéquat.

Crestor (rosuvastatine)

La molécule de rosuvastatine commercialisée sous le nom de Crestor possède d’importantes propriétés hypocholestérolémiantes et hypotriglycéridémiantes. Elle est disponible en comprimés pelliculés de doses différentes et protège le cœur et les vaisseaux. Son efficacité n’est plus à démontrer et elle présente une faible variabilité de réponses. Malgré cela, on la répertorie parmi les médicaments tueurs, parce qu’elle présente de nombreux effets indésirables. En effet, la molécule de rosuvastatine peut induire de fortes douleurs musculaires et abdominales. De même, elle est responsable de diabète dans certains cas et peut causer des désordres hépatiques et stomacaux.

Lescol (fluvastatine)

Le Lescol dont la substance active est le fluvastatine sodique est un médicament ayant une activité proche du Crestor et du Tahor. Il a un effet positif sur les conditions d’hyperlipidémie et contribue à la réduction du risque cardiaque. On le retrouve sous forme de comprimés et il se vend uniquement sous ordonnance. À l’instar de tous les médicaments et plus particulièrement des médicaments tueurs, il présente beaucoup d’effets indésirables. Il s’agit notamment de la baisse de libido, de la dépression, du diabète, des troubles de sommeil, des cauchemars et de l’inflammation des tendons.

Médicaments tueurs de la classe des antalgiques

La classe pharmaceutique des antalgiques comprend beaucoup de médicaments. Cependant, ceux que le journal de la médecine naturelle répertorie parmi les médicaments tueurs sont :

  • Le paracétamol ;
  • Le propofan ;
  • Le doliprane.

Excepté les médicaments susmentionnés, dans la même classe pharmaceutique, il existe également d’autres médicaments susceptibles d’impacter le pronostic vital. Il s’agit, par exemple, du Di Dolko, du Di-Antalvic, du DiAlgirex, du Dioalgo, de l’Algodol et de l’Efferalgan.

Paracétamol

Le paracétamol est l’un des médicaments les plus vendus et les plus utilisés dans le monde entier. Il agit sur le système nerveux et on l’utilise en monothérapie ou en association avec d’autres molécules dans le traitement de plusieurs signes cliniques. Par exemple, la fièvre et les douleurs chroniques ou aiguës de faible intensité.

En dépit de ses effets thérapeutiques, le paracétamol présente certains effets secondaires qui font de lui un médicament tueur. Il s’agit principalement de l’hypotension, du choc anaphylactique, du syndrome de Lyell, des érythèmes et l’asthme.

Propofan

Le Propofan est un antalgique puissant utilisé pour traiter les douleurs modérées ou sévères. On l’utilise en dernier recours lorsque le traitement avec les antalgiques classiques comme le paracétamol a échoué.

En raison des substances telles que la caféine et le dextropropoxyphène entrant dans sa composition, il peut nuire au patient. D’après plusieurs études scientifiques, il peut causer des palpitations, une thrombopénie, une leucopénie et l’asthénie. Beaucoup plus rarement, on associe l’utilisation du Propofan à la survenue de douleurs abdominales et d’érythèmes.

Doliprane

Le Doliprane est une molécule ayant une structure proche de celle du paracétamol classique. Il présente les mêmes propriétés que celui-ci et agit sur les douleurs d’intensité légère. De par le monde, il a démontré une grande efficacité. Cependant, il est responsable d’effets secondaires graves comme les irritations anales, les réactions allergiques cutanées et les anomalies sanguines.

Médicaments tueurs de la classe des anti-inflammatoires

médicaments tueurs

Dans la classe des anti-inflammatoires, les principaux médicaments dits tueurs d’après le journal de la médecine naturelle sont :

  • Le Vioxx ;
  • Le Diclofénac ;
  • L’ibuprofène.

Il y a aussi l’Expanfen, la Hémagène et le Gélufène qui ont démontré une importante toxicité.

Vioxx

L’anti-inflammatoire Vioxx surnommé « le tueur en série » est un médicament retrouvé au cœur de nombreux scandales. Il serait responsable de plusieurs maladies cardiovasculaires et multiplierait le risque de survenue d’un infarctus par quatre. Ainsi, malgré ses effets positifs sur les douleurs rhumatismales et arthritiques, il bénéficie d’un rapport-bénéfices/risques bas. On déconseille alors de l’utiliser et dans certains pays on l’a même retiré du marché.

Diclofénac

Le Diclofénac est un anti-inflammatoire non stéroïdien dérivé de l’acide phénylacétique et présentant des propriétés antalgiques et antipyrétiques. Il est efficace dans le traitement des arthrites microcristallines, des arthroses, des douleurs sévères, des dysménorrhées et des contusions.

Cependant, à l’instar de l’anti-inflammatoire Vioxx, il présente un faible rapport-bénéfices/risques. En effet, dans plusieurs cas, le Diclofénac a entraîné une ulcération de l’estomac, une urticaire et une réaction allergique. De plus, il serait responsable d’une rétention hydrique et des troubles de vision chez certains patients.

Ibuprofène

L’Ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien utilisé dans le traitement des inflammations de type arthrose et arthrite. On l’utilise aussi bien chez les enfants que les adultes et il présente des effets antalgiques et antipyrétiques. À l’image des anti-inflammatoires précédents, il est un tueur silencieux. Il peut causer des ulcérations gastriques, des éruptions cutanées, des hémorragies digestives et des troubles cardiovasculaires comme l’infarctus myocardique.

Médicaments tueurs de la classe des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP)

Les principaux médicaments dits tueurs de la classe des inhibiteurs de la pompe à protons sont :

  • L’Inexium ;
  • Le Lanzor ;
  • L’Ogast.

D’autres médicaments de la même classe ont aussi montré un effet négatif sur le pronostic vital. Il s’agit de l’Oméprazole, du Pantoloc, du Pantozol et du Pariet.

Inexium

L’Inexium dont la substance active est l’ésoméprazole est un inhibiteur de la pompe à protons efficace. Il se décline sous forme de comprimés gastro-résistants et présente une faible variabilité de réponses.

Dans plusieurs pays, la France comprise, il est sujet à de nombreuses controverses remettant en cause son intérêt. La raison est qu’il présente de nombreux effets secondaires. En effet, chez plusieurs patients traités avec l’Inexium, on a observé un bronchospasme, une alopécie et des anomalies hépatiques. Plus rarement, il apparaît les signes tels que les hallucinations visuelles et l’agressivité.

Lanzor

Le Lanzor est un inhibiteur de la pompe à protons ayant pour principe actif le Lansoprazole. On le retrouve dans les officines pharmaceutiques sous forme de gélules et il figure parmi les médicaments de liste II.

Le journal de la médecine naturelle le répertorie dans la catégorie des médicaments tueurs à cause de ses effets indésirables. Il s’agit notamment de l’anémie, de la colite intestinale, des éruptions cutanées et des hyperlipidémies qui augmentent le risque de survenue des cardiopathies.

Ogast

Ogast

est un antisécrétoire gastrique décliné sous forme de gélules gastro-résistantes de coloration orange ou bleu. Il est efficace dans le traitement des reflux gastro-œsophagiens et des ulcères. Néanmoins, il est impliqué dans le développement d’affections graves comme le lupus, l’hépatite et la jaunisse. Pour cela, on le répertorie dans la catégorie des médicaments dits tueurs.

Médicaments tueurs de la classe des antiépileptiques

Les principaux antiépileptiques figurant dans le répertoire des médicaments dits tueurs comprennent le Neurontin et le Lamictal.

Neurontin

Le Neurontin est un antiépileptique ayant pour substance active la gabapentine. Il est disponible en comprimés de doses spécifiques et réservé à l’adulte. On l’utilise principalement pour le traitement des neuropathies périphériques modérées comme la névralgie post-zostérienne et la neuropathie diabétique.

Il figure dans le répertoire des médicaments tueurs, car il entraîne d’importantes répercussions négatives sur la santé. Chez certains patients, il est responsable de troubles d’équilibres, de palpitations, d’urticaires, d’éruptions cutanées et de jaunisses. Chez d’autres, il peut entraîner des effets indésirables plus graves comme la pancréatite, les bourdonnements d’oreilles et d’hallucinations.

Lamictal

Le Lamictal est un antiépileptique retrouvé sous forme de comprimés dispersibles, dont le principe actif est le lamotrigine. Il présente les mêmes propriétés que le Neurontin et on l’utilise pour traiter les troubles bipolaires et l’épilepsie. D’après plusieurs études scientifiques, le Lamictal est à l’origine d’importants effets secondaires. Il s’agit entre autres des réactions allergiques graves, des tremblements, des troubles de la vision et des troubles digestifs. De ce fait, le journal de la médecine naturelle le répertorie parmi les médicaments tueurs.

Médicaments tueurs de la classe des antiparkinsoniens

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La classe pharmaceutique des antiparkinsoniens comporte plusieurs médicaments tueurs. Cependant, deux d’entre eux sont particulièrement controversés. Il s’agit du Sifrol et du Trivastal.

Sifrol

Le Sifrol est un antiparkinsonien retrouvé sous forme de comprimés blancs sécables de configuration ronde ou ovale. Son principe actif est le Pramipexole et il existe dans des doses de 0,18 et 0,7 mg. Il a démontré de très bons résultats et montré une faible variabilité de réponses. Cependant, il présente des effets indésirables majeurs comme l’altération de la vision, les trous de mémoire, la pneumonie, l’insuffisance cardiaque et les rêves anormaux. Pour cela, on le retrouve sur la liste des médicaments tueurs.

Trivastal

Le Trivastal est un médicament utilisé dans la prise en charge de la maladie de Parkinson. Il se décline sous forme de comprimés simples et de comprimés à libération prolongée de coloration bleu ou rouge. Son principe actif est le Piribédil et on le retrouve dans des doses de 20 et 50 mg.

Le journal de la médecine naturelle répertorie le Trivastal dans les médicaments tueurs, car il est responsable de plusieurs effets secondaires graves. Chez certains patients, son utilisation a causé une hypotension orthostatique, des troubles du comportement, des malaises et une hypersexualité.

Médicaments tueurs de la classe des médicaments contre Alzheimer

Dans cette dernière classe pharmaceutique, les principaux médicaments tueurs sont :

  • L’Aricep ;
  • Le Reminyl ;
  • L’Ebixa.

Il y a aussi l’Exelon qui entraînerait quelques manifestations susceptibles de conditionner le pronostic vital du patient.

Aricep

L’Aricep est un antialzheimer ayant pour substance active le Donépézil chlorhydrate. Il se décline sous forme de comprimés simples et de comprimés orodispersibles de coloration jaune ou blanche. Il est disponible en 5 et 10 mg.

Chez plusieurs patients traités avec l’Aricep, on a relevé plusieurs effets indésirables graves. Il y a principalement les convulsions, les troubles du rythme cardiaque, le syndrome malin des neuroleptiques et l’hépatite. Ces effets secondaires le rendent aussi létal que bénéfique.

Reminyl

Le Reminyl est un médicament ayant pour substance active la Galantamine. Il est efficace contre les signes de démence retrouvés dans la maladie d’Alzheimer. On le retrouve sous forme de comprimés pelliculés dosés à 8 et 12 mg. Il existe aussi sous forme de solution buvable.

Les effets indésirables liés à l’utilisation du Reminyl sont nombreux. Ils comprennent une inflammation du foie, une faiblesse musculaire et une sensation de spasmes musculaires. Ils rendent le Reminyl dangereux pour la santé.

Ebixa

L’Ebixa est un antialzheimer dont le principe actif est le Mémantine chlorhydrate. On le retrouve sous forme d’une solution buvable et comprimée simple et sécable. Il existe en 5,10 et 20 mg et a démontré une grande efficacité contre la maladie d’Alzheimer.

Cependant, à l’instar des antialzheimers précédents, il présente de nombreux effets néfastes sur la santé. Il peut créer des hallucinations, des convulsions, une inflammation du pancréas et une hépatite. Cela fait de lui un véritable tueur.

 

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