Santé

10 causes les plus communes de genoux douloureux

Situé entre le fémur et le tibia, le genou est une articulation qui coordonne de nombreux mouvements du corps. De ce fait, il est non seulement indispensable pour les divers déplacements du quotidien, mais aussi très sujet aux traumatismes. Malheureusement, cette jointure est assez vulnérable. À la moindre infection ou au choc le plus insignifiant, cette partie du corps peut être source de douleurs. Bien souvent, ces gonalgies constituent des signes révélateurs de la présence de maladies. Parmi ces affections, voici les plus courantes.

1. L’arthrose du genou

L’arthrose du genou

La gonarthrose vient en tête de liste des maladies relatives aux douleurs des genoux. Dans l’univers de ces affections associées, l’arthrose du genou occupe en effet une part de plus de 30 % en termes de fréquence de diagnostic. Il s’agit d’une expression utilisée pour désigner la dégradation des ménisques.

Ces derniers s’usent progressivement avec le temps et finissent parfois par disparaître entièrement. Ces cartilages étant donc devenus incomplets, ils créent une instabilité au niveau du genou, provoquant ainsi des douleurs. La gonarthrose est une pathologie qui peut toucher les deux genoux ou uniquement l’une de ces articulations.

Il s’agit également d’une affection qui peut atteindre tout type d’individu. En vérité, il n’y a que les seniors qui constituent les personnes les plus sujettes à ce type de maladie. Plus de 30 % d’entre eux, notamment âgés de 65 à 75 ans en sont en effet affectés.

Cette prévalence est particulièrement due au fait qu’avec l’âge, le cartilage du genou de ces personnes âgées s’endommage naturellement.

Arthrose du genou : causes

Chez les individus d’un âge avancé, l’arthrose du genou n’est pas liée à un facteur apparent, car il s’agit dans ce cas d’un phénomène normal. Dans une telle situation, l’affection est qualifiée de primitive. D’autres éléments bien plus concrets peuvent conduire à une arthrose du genou.

Il s’agit par exemple de :

  • La sollicitation excessive des genoux comme dans le cas de la pratique de sports ;
  • Pathologies sous-jacentes ayant provoqué des lésions ;
  • Blessures préexistantes ;
  • Port régulier de lourdes charges ;
  • Surpoids ou d’obésité ;
  • La déformation des membres inférieurs.

Considérant ce dernier cas, les personnes ayant un genou varum peuvent être considérées comme des sujets à risques. Par ailleurs, il faut notifier que la pathologie peut aussi avoir une cause génétique.

Arthrose du genou : symptômes

Le principal symptôme d’une arthrose de genou, ce sont les douleurs. Ces dernières peuvent être ressenties dans la zone de l’articulation ou être de type référé. Il existe de ces gonarthroses qui ne provoquent pas de sensations douloureuses.

Cela se produit particulièrement lorsque l’usure du cartilage n’est pas à un stade avancé. Toutefois, quand la douleur est existante, elle s’amplifie lorsque le genou est sollicité. Elle disparaît quelques minutes après que ce dernier se soit mis au repos.

D’autres signes aident aussi à suspecter la présence d’une gonarthrose. C’est le cas des :

  • Boitillements ;
  • Sensations de grincements sous la rotule ;
  • Raideurs.

L’enflure du genou constitue entre autres une manifestation de cette maladie.

Arthrose du genou : Traitements

Avec l’arthrose du genou, il n’existe pas de soins curatifs. Une fois que la dégradation du cartilage est enclenchée, elle devient irréversible. Les éventuelles solutions qui sont proposées au patient ne servent donc qu’à soulager ses douleurs puis favoriser la stabilité de son genou. Il s’agit de :

  • L’utilisation de topiques ;
  • La consommation orale d’anti-inflammatoires non stéroïdiens ;
  • L’injection d’acide hyaluronique ou de stéroïdes dans l’articulation du genou ;
  • Le port d’un accessoire orthopédique comme les attelles ;
  • La kinésithérapie.

Lorsqu’aucune de ces options ne parvient à apaiser les douleurs du sujet, une intervention chirurgicale est dans ce cas alors envisagée. Elle consiste à remplacer le genou par une prothèse.

Il n’existe pas de soins curatifs à proprement parlé. Une fois que la dégradation du cartilage est enclenchée, elle devient irréversible. Il peut être judicieuxe de prendre des compléments alimentaires afin d’éviter cela, comme par exemple celui de Biovancia. Vous pourrez trouver un avis de Elle est fit sur artimium 360, leur référence pour lutter contre les douleurs d’articulations.

Les éventuelles solutions qui sont proposées au patient ne servent donc qu’à soulager ses douleurs puis favoriser la stabilité de son genou.

2. La bursite du genou

La bursite du genou

Dans le jargon médical, la bursite du genou désigne une inflammation touchant une ou plusieurs bourses du corps. Ce sont des poches similaires à de petits sacs qui contiennent un liquide qualifié de synovial. Elles entourent la structure articulaire du genou.

Leur présence empêche les différents muscles, tendons et os du genou de se frotter entre eux. Grâce à ces sacs, la lubrification semble en effet meilleure au niveau des articulations du genou, surtout que chacune de ces dernières en a au moins une dizaine à sa disposition.

Parmi toutes ces bourses, ce sont celles qui sont qualifiées de séreuses qui semblent les plus connues. Au niveau de l’articulation du genou, elles sont au nombre de 5 à savoir la bourse :

  • Du semi-membraneux ;
  • Intra-rotulienne ;
  • Prépatellaire ;
  • De la patte d’oie ;
  • Intra-rotulienne superficielle.

Par ailleurs, il est utile de préciser que la bursite du genou est une pathologie qui touche le plus souvent les hommes, en particulier ceux de la tranche de 30 à 40 ans.

La bursite du genou : facteurs déclencheurs

Les bourses du genou sont des coussinets lubrifiants qui supportent bien les frottements dus aux mouvements. Lorsque les frictions causées par ces derniers dépassent un certain seuil, la capacité d’absorption de ces poches se retrouve limitée. C’est ce qui conduit à l’inflammation.

Un tel phénomène est provoqué par diverses situations à savoir :

  • Les traumatismes directs sur le genou comme un coup porté ;
  • L’infection de la bourse par des bactéries ;
  • Les maladies sous-jacentes telles que la goutte du genou et la polyarthrite rhumatoïde ;
  • La mauvaise posture du genou ;
  • Les agenouillements répétés et prolongés ;
  • Le surmenage du genou.

Dans ce dernier cas, il s’agit du fait que l’articulation soit excessivement et de façon fréquente sollicitée. Cela s’observe particulièrement lors de la pratique de certains sports comme ceux de contact et de combat.

La bursite du genou : manifestations

Comme toutes les maladies associées aux gonalgies, la bursite du genou provoque des douleurs. Elle se manifeste également par :

  • Des rougeurs ;
  • Une impression de raideur au niveau de l’articulation ;
  • Des sensations de chaleur ;
  • La complexité à se déplacer sur la jambe affectée ;
  • Le gonflement de la partie avant du genou.

Hormis ces signes, le sujet peut aussi se sentir faible et son genou est sensible au toucher.

La bursite du genou : solutions de traitement

En cas de bursite du genou, les mouvements augmentent les douleurs. Pour apaiser ces mauvaises sensations, le mieux est d’éviter le plus possible de solliciter l’articulation. Cela optimise d’ailleurs la guérison. Pour plus de soulagement, le médecin peut recommander :

  • La prise d’antibiotiques ;
  • L’injection de stéroïdes ;
  • La consommation d’anti-inflammatoires ;
  • La physiothérapie.

L’une ou la combinaison de ces solutions permet le plus souvent au patient d’avoir satisfaction. Cependant, bien que cela soit rare, il est possible que l’hygroma nécessite une intervention chirurgicale. Cette option de dernier recours est généralement envisagée lorsque l’affection atteint un niveau chronique.

L’opération consiste dans ce cas à aspirer la bourse. Pour être à l’abri de la bursite du genou, l’idéal est de préserver ses genoux. Le patient peut par exemple porter des accessoires de protections articulaires lorsqu’il doit pratiquer une activité intense comme le sport.

3. La chondromalacie

La chondromalacie

Au niveau du genou, il existe un cartilage qui joue le rôle de protecteur des diverses articulations. Il se situe sous la rotule puis s’identifie par son tissu ferme et lisse. Un tel cartilage peut se déchirer, se désaligner ou se ramollir. Lorsque l’un ou l’autre de ces traumatismes survient, on parle de chondromalacie.

Il s’agit d’une affection particulière en ce sens que même sans un traitement spécifique, elle finit par disparaître. Cela prendra néanmoins des années. De plus, elle n’est considérée comme pathologique que quand elle survient à partir de 40 ans.

À cet âge, si aucune initiative de guérison n’est mise en œuvre, la maladie peut devenir constante au point de s’aggraver. Dans ce cas, elle conduit généralement vers une arthrose précoce de l’articulation fémoro-rotulienne. Cette prévalence de la chondromalacie dans le rang des adultes ne l’empêche pas de toucher d’autres sujets.

Les jeunes ainsi que les adolescents peuvent aussi être atteints par cette affection.

Chondromalacie : Causes

La chondromalacie survient principalement suite aux nombreuses flexions et extensions du genou. En réalité, à force d’effectuer des mouvements fréquents avec le genou, la rotule se frotte plus souvent avec cette articulation. Ce qui provoque un affaiblissement du cartilage qui la protège.

Plusieurs éléments sont susceptibles de favoriser le changement d’état de ce tissu. Il y a :

  • La faiblesse des muscles pelvitrochantériens ;
  • Les traumatismes rotuliens importants ;
  • La raideur de la bandelette ilio-tibiale.

À cette liste s’ajoutent les microtraumatismes sportifs liés à la pratique intense de certains sports à risques comme le cyclisme.

Chondromalacie : symptômes

La chondromalacie ne possède pas un grand nombre de symptômes. Déjà, il faut dire que c’est l’une des rares maladies associées aux gonalgies qui ne provoque pas d’enflures. La manifestation de référence, ce sont les douleurs. Ces dernières se localisent autour et derrière le genou affecté.

De plus, ces sensations sont constantes. Elles s’intensifient lorsque l’individu descend ou monte les escaliers et quand il adopte certaines positions comme celle accroupie ou assise. Cependant, il est nécessaire de préciser que ce ne sont pas tous les cas de chondromalacie qui se caractérisent par des douleurs.

Ce signe peut être inexistant chez certains sujets, en particulier lorsque l’affection est bénigne. Chez d’autres par contre, cette algie peut s’accompagner d’un blocage du genou.

Chondromalacie : Traitements

Les solutions de guérison généralement envisagées dans le cadre d’une chondromalacie sont :

  • L’injection d’acide hyaluronique pour nettoyer les articulations ;
  • Le repos ;
  • L’utilisation de médicaments protecteurs du cartilage ;
  • L’usage de la glace ;
  • La consommation d’antalgiques et d’anti-inflammatoires.

Toutes ces options semblent secondaires, car l’alternative premièrement envisagée est la physiothérapie. Elle consiste à pratiquer des exercices spécifiques pour rééquilibrer les os affectés.

Par ailleurs, si aucune de ces initiatives ne révèle son efficacité, la chirurgie constitue ici également le dernier recours. Elle repose particulièrement sur une technique qui porte la dénomination d’arthroscopie.

4. La maladie de König

La maladie de König

Également appelée ostéochondrite disséquante (OCD), la maladie de König est une pathologie qui peut affecter n’importe quelle partie du corps. Le genou constitue l’endroit qu’elle atteint le plus souvent. Dans ce cas de figure, la pathologie survient suite à l’absence d’approvisionnement en sang de l’os qui se trouve en dessous de l’articulation.

Avec ce manque prolongé, cet os finit par mourir durant un phénomène de nécrose avasculaire. Il se désaxe ensuite des articulations du genou, donnant ainsi naissance à des douleurs.

La maladie de König : causes

À ce jour, il n’existe pas de sources suffisantes pour établir une liste des causes de la maladie de König. Des recherches permettent néanmoins d’affirmer que cette pathologie touche majoritairement les adolescents, en particulier ceux exerçant des sports intenses.

Compte tenu du type d’activités auquel s’adonnent ces sujets, il est possible de dire que c’est le traumatisme fréquent et répétitif qui occasionne l’affection. Cela reste toutefois qu’une hypothèse. Il existe par ailleurs des facteurs de risques qui sont susceptibles de conduire à cette maladie. C’est le cas :

  • Du pied plat valgus ;
  • De la luxation congénitale ;
  • De la dysplasie patellaire ;
  • Des jambes de longueur inégale ;
  • Du genou valgum.

La maladie de König : Manifestations

Les douleurs constituent le principal symptôme de la maladie de König. Elles surviennent dans 80 % des cas. Cela sous-entend donc que la pathologie peut être indolore. Lorsque ces sensations se font sentir, elles paraissent profondes et imprécises.

De plus, elles semblent inexistantes quand le genou est au repos puis s’intensifient lorsque ce dernier est en activité. Hormis cette manifestation, l’OCD peut également se caractériser par :

  • Une mobilité réduite ;
  • La sensibilité du genou ;
  • Le gonflement de l’articulation.

La sensation de craquement au niveau du genou constitue un symptôme supplémentaire.

La maladie de König : traitements

Avec un bon suivi de la part du médecin traitant, le patient bénéficie au bout de 6 mois au plus d’un grand soulagement. Les traitements proposés dans le cadre de ce processus de guérison sont notamment :

  • Des séances de physiothérapie basées sur des étirements myotendineux ;
  • Le port de semelles orthopédiques ;
  • Le repos.

Si malgré le recours de ces mesures conservatrices, la douleur demeure persistante, le nécessaire est mis en place pour effectuer une intervention chirurgicale. Cette dernière repose sur des techniques comme la greffe de cartilage et l’ablation du séquestre.

5. Le syndrome rotulien

Le syndrome rotulien

Également appelé syndrome fémoro-patellaire, le syndrome rotulien est une pathologie associée aux gonalgies qui affecte majoritairement les coureurs. C’est pour cela que l’affection est aussi qualifiée de genou du coureur. Il n’y a pas que ces sportifs qui constituent les personnes à risques de ce syndrome.

Les cyclistes sont également concernés. En ce qui concerne le mécanisme de fonctionnement de cette maladie, il faut dire qu’elle intervient au niveau de la rotule. Elle concerne plus précisément l’articulation située entre le fémur et la patella.

Concrètement, lorsqu’un individu marche, cette dernière transmet les forces du quadriceps (muscle situé à l’extrémité de la cuisse) vers le tibia. C’est ce qui permet d’étendre et de fléchir sans gêne le genou.

En présence du syndrome rotulien, la patella ne glisse plus sur le fémur afin de bien jouer ce rôle. Elle est en effet plaquée sur cet os. Il y a donc des frottements donnant ainsi naissance à des douleurs.

Le syndrome rotulien : causes

Le syndrome du genou est une pathologie complexe en ce sens qu’il n’existe pas de sources permettant de dire avec exactitude à l’avance ses origines. De plus, il est assez souvent provoqué par un ensemble de divers éléments. Il peut également être le résultat de mauvaises habitudes de vie.

Toutefois, dans les cas déjà connus, le genou du coureur semble être dû à :

  • Une fragilité du quadriceps ;
  • Des traumatismes indirects ou directs au niveau du genou ;
  • Un surmenage du genou lié à la pratique de certains sports ;
  • Une mauvaise posture répétitive du genou ;
  • Un poids en excès.

Le syndrome rotulien peut également être le fruit d’une malformation au niveau du système articulaire du genou. Il s’agit dans ce cas du fait d’avoir par exemple des pieds pronateurs ou des genoux en X.

Le syndrome rotulien : symptômes

La douleur constitue la principale caractéristique du syndrome rotulien. Elle peut être ressentie autour de la rotule ou en dessous de cet os. De plus, la sensation douloureuse peut intervenir durant la pratique de certaines activités, notamment sportives.

De même, l’algie peut se manifester lorsque le patient se retrouve en position accroupie ou assise. On parle dans ce cas alors de syndrome douloureux statique. Elle peut aussi se caractériser lorsque le sujet monte ou descend les escaliers. Il est dans ce cas question de syndrome douloureux dynamique.

En dehors de cette manifestation, le syndrome rotulien possède également d’autres symptômes à savoir :

  • L’enflure du genou ;
  • Le sentiment de broyage dans le genou ;
  • La sensation de bruit sec dans le genou ;
  • La réduction de la mobilité de la rotule.

À cette liste s’ajoutent les sensations d’instabilité au niveau du genou.

Le syndrome rotulien : traitements possibles

En raison du fait que les douleurs ressenties augmentent en cas de mouvements, un repos prolongé est recommandé. Toutefois, il faut avouer que le traitement du syndrome rotulien est essentiellement basé sur des solutions médicales. Celles-ci consistent à :

  • Porter des chaussures ou autres accessoires orthopédiques ;
  • Faire des exercices de rééducation ;
  • Consommer des anti-inflammatoires non stéroïdiens ;
  • Prendre des relaxants musculaires et des antalgiques.

De manière exceptionnelle, la chirurgie peut être envisagée. Le recours de cette alternative n’est en effet recommandé que si les traitements classiques ne fonctionnent pas.

6. La maladie d’Osgood-Schlatter

La maladie d’Osgood-Schlatter

La maladie d’Osgood-Schlatter désigne une pathologie qui affecte la région reliant le tibia et la patella en provoquant au niveau de celle-ci une inflammation. Cette zone porte le nom de tubérosité tibiale antérieure. C’est grâce à elle que le fémur parvient à tourner et glisser sur le tibia.

Il s’agit également de l’une des articulations qui favorisent la flexion et l’extension du genou. Cette saillie osseuse n’est malheureusement pas en mesure de supporter des pressions. À force d’être exposée à de rudes épreuves, cette région peut donner naissance à la maladie d’Osgood-Schlatter.

Cette affection possède la particularité de n’attaquer que les adolescents (âgés de 10 à 15 ans) avec une prévalence chez ceux exerçant des activités sportives. C’est en cela que la pathologie est qualifiée d’ostéochondrose, car elle ne touche que les sujets dont le cartilage se trouve en état de croissance.

La maladie d’Osgood-Schlatter : facteurs

La pathologie d’Osgood-Schlatter est principalement causée par les microtraumatismes qui interviennent au niveau du genou. En faisant en effet des mouvements répétés d’extension et de flexion, cette articulation est exagérément étirée.

Un espace vide se crée alors au niveau de cette région. Le sujet étant jeune, sa croissance osseuse favorise le remblai de ce creux. Ce mécanisme donne naissance à une bosse sous la rotule qui devient source de douleurs.

Il faut dire que la pratique intense d’activités sportives constitue le facteur majoritairement à la base de la maladie d’Osgood-Schlatter. Cette dernière peut être aussi occasionnée par :

  • Une rapide croissance ;
  • Une insuffisance du geste technique ;
  • Une importante raideur musculaire.

 Le fait de mettre le genou dans de mauvaises postures constitue aussi un facteur mis en cause.

La maladie d’Osgood-Schlatter : Symptômes

La maladie d’Osgood-Schlatter ne possède pas une longue liste de symptômes. Elle est en effet caractérisée par une douleur qui selon le stade de la pathologie peut être légère ou chronique. Cette algie peut se ressentir au niveau du tibia ou de la rotule.

De même, elle est susceptible de s’amplifier en cas de mouvements. Sans oublier que tous ces signes s’accompagnent d’un gonflement qui apparaît sur la face avant du genou.

La maladie d’Osgood-Schlatter : traitements 

Face à un cas d’Osgood-Schlatter, il est rare d’envisager une intervention chirurgicale, car la maladie ne se complique presque pas. En réalité, une fois que les os ont atteint la maturité, les douleurs s’estompent progressivement.

Pendant que ces dernières sont présentes, le médecin peut prescrire des anti-inflammatoires et antalgiques pour les soulager. Aussi, le spécialiste recommande-t-il généralement des séances de physiothérapie et un important repos.

7. Le kyste de Baker

kyste de Baker

Également qualifié de kyste poplité, le kyste de Baker est une affection qui touche la bourse poplitée. Il s’agit d’une poche située à l’arrière du genou qui contient une substance appelée liquide synovial.

C’est l’augmentation de la quantité de cette solution qui traduit le mécanisme de fonctionnement du kyste poplité. Cependant, il est utile de préciser que cette pathologie ne se présente pas de la même façon chez tous les sujets.

Dans le rang des adultes, elle affecte beaucoup plus ceux âgés de 30 à 50 ans. De plus, avec ces individus, la maladie n’affecte généralement qu’un seul des genoux. Du côté des plus jeunes, en particulier les enfants, l’affection est de type bilatéral.

Le kyste de Baker : causes

Le kyste de Baker est une conséquence d’une pathologie qui a touché le genou. Les maladies généralement mises en cause dans ce type d’affection sont de nature dégénérative ou inflammatoire. C’est le cas de :

  • La polyarthrite ;
  • Le rhumatisme psoriasique ;
  • Le lupus ;
  • L’hémophilie ;
  • L’arthrose.

Une blessure et une sollicitation excessive du genou peuvent aussi être à la base de ce type de kyste.

Le kyste de Baker : Symptômes

À la base, le kyste poplité est une affection asymptomatique. Elle ne présente en réalité de signes caractéristiques que lorsque la poche contenant le liquide se rompt. Dans ce cas, l’individu ressent :

  • Un blocage de son genou ;
  • Des douleurs au mollet et au genou ;
  • Un gonflement à l’arrière de son genou.

Concernant particulièrement ce dernier symptôme, il faut préciser que lorsque le patient touche l’articulation, il a une sensation de présence d’un caillot de sang.

Le kyste de Baker : traitements possibles

Avec le kyste de Baker, la guérison survient suite au traitement de la cause ayant engendré l’affection. Dans ce cadre, le médecin mise généralement sur :

  • La prise d’anti-inflammatoires ;
  • Les bandages de compression ;
  • L’arrêt d’activité intensive du patient ;
  • Les séances de physiothérapie ;
  • L’usage de béquilles ;
  • Le repos.

Une intervention chirurgicale peut dans certains cas s’avérer aussi utile.

8. Le syndrome de la bandelette ilio-tibiale

Le syndrome de la bandelette ilio-tibiale

La bandelette ilio-tibiale est un long tendon qui s’étend de la hanche au mollet. Ce ligament en forme de bandelette peut se retrouver enflammé ou raide. Lorsque l’un de ces traumatismes affecte cette bande fibreuse, on parle de syndrome de la bandelette ilio-tibiale.

Il s’agit d’une affection qui porte également le qualificatif de syndrome de l’essuie-glace. C’est l’une des pathologies liées aux douleurs du genou qui affecte un grand nombre de coureurs.

Selon le mécanisme de fonctionnement de cette maladie, ce sont les mouvements de flexion et d’extension répétés de cette bandelette qui conduisent au syndrome. En réalité, lors d’un déplacement, ce ligament plat se meut à l’image d’un essuie-glace.

Avec le renouvellement de ce balayage, une inflammation finit par s’installer créant ainsi des douleurs.

Le syndrome de la bandelette ilio-tibiale : facteurs déclencheurs

Le surentraînement durant la pratique de certains sports constitue la principale cause du syndrome de la bandelette ilio-tibiale. Bien d’autres facteurs peuvent déclencher la naissance de l’affection. Il s’agit notamment de :

  • La fragilité des muscles stabilisateurs du bassin et de la hanche ;
  • L’inégalité de la longueur des jambes ;
  • L’anomalie ou malformation de la mécanique du genou.

Le fait de posséder une bandelette ilio-tibiale raide constitue également un élément favorisant le syndrome de l’essuie-glace.

Le syndrome de la bandelette ilio-tibiale : symptômes

La douleur vient en tête de liste des symptômes de la bandelette ilio-tibiale. Elle est particulièrement ressentie sur le côté latéral du genou. Chaque fois que ce dernier est fléchi, et ce, ne serait-ce même qu’à 30°, la sensation douloureuse s’amplifie.

Si jusqu’à ce stade rien n’est fait, l’algie devient plus constante et se manifeste même lorsque le membre touché est au repos. À ces divers signes s’ajoutent la difficulté à se déplacer (boiterie), la tension au niveau de l’articulation et les sensations de brûlure localisées au-dessus du genou.

Le syndrome de la bandelette ilio-tibiale : traitements envisageables

Face à un syndrome de la bandelette ilio-tibiale, les médecins proposent généralement :

  • De l’acupuncture ;
  • Le massage sportif ;
  • Des exercices de renforcement des abducteurs ;
  • La prise d’anti-inflammatoires ;
  • Des séances de physiothérapie.

Pour optimiser la guérison, le patient doit également garder le genou concerné au repos afin d’éviter la friction de la bandelette ilio-tibiale. Il peut aussi appliquer des poches de glace sur les parties douloureuses.

9.La maladie de Sinding-Larsen-Johanson

La maladie de Sinding-Larsen-Johanson

Portant aussi le qualificatif de genou du sauteur, la maladie de Sinding-Larsen-Johanson est une pathologie qui endommage le tendon rotulien en provoquant au niveau de celui-ci de légères fissures. Cet os en question est celui qui relie le tibia à la rotule.

Par ailleurs, il faut préciser que cette cause commune des douleurs du genou touche aussi bien les jeunes que les adultes. Concernant la première catégorie de sujets, il faut dire que la prévalence est dans le rang des adolescents, surtout ceux exerçant régulièrement une activité sportive.

Au niveau de la seconde catégorie de personnes concernées par la maladie, ce sont les seniors qui constituent les individus les plus à risque. Dans leur cas, la pathologie résulte particulièrement de la fragilité du tendon rotulien dû à l’âge.

La maladie de Sinding-Larsen-Johanson : causes

La maladie de Sinding-Larsen-Johanson naît principalement en raison de l’hypersollicitation dont fait l’objet le genou. En effet, avec les mouvements d’extension répétés de cette articulation, le tendon rotulien se heurte à l’apex de la rotule chaque fois qu’il doit s’insérer sur cette pointe basse de la patella.

Ce qui provoque des contusions. Ces lésions s’accompagnent souvent d’une ossification de novo et d’une calcification de la pointe de la rotule. Ce sont les anomalies que présente l’articulation lorsqu’un bilan radiologique est effectué.

Tout compte fait, c’est particulièrement la pratique de certains sports qui favorise cette traction excessive du genou. Il s’agit notamment du :

  • Ski ;
  • Football ;
  • Basketball ;
  • Volleyball ;
  • Tennis.

Hormis ces activités, la maladie de Sinding-Larsen-Johanson peut être également déclenchée par :

  • Des déséquilibres musculaires ;
  • Un genu valgum ;
  • Un pied plat ;
  • Une hyperpronation du pied.

Certaines situations désignées de psychosomatiques et la raideur musculaire constituent aussi des facteurs en cause.

La maladie de Sinding-Larsen-Johanson : symptômes

La maladie de Sinding-Larsen-Johanson se manifeste par :

  • Des douleurs qui s’installent progressivement ;
  • Une tuméfaction lors de la palpation ;
  • Une sensibilité au toucher ;
  • Une raideur ;
  • Un épaississement.

Tous ces signes sont localisés au niveau du tendon rotulien. Ils s’accompagnent du gonflement du genou.

La maladie de Sinding-Larsen-Johanson : traitements

Le genou du sauteur n’est pas une affection dangereuse. De plus, elle se complique très rarement. Compte tenu de ces éléments, il n’est généralement pas nécessaire de recourir à la chirurgie. Le traitement repose le plus souvent sur des méthodes simples comme :

  • Le repos (arrêt d’activité sportive surtout) durant une moyenne d’un mois ;
  • L’immobilisation du genou avec une attelle ;
  • Des séances de physiothérapie ;
  • Des exercices de renforcement et d’étirement des muscles quadriceps ;
  • Le port de semelles orthopédiques ;
  • La consommation d’anti-inflammatoires et d’antalgiques ;
  • L’application de glace.

Si toutes les indications du médecin sont bien respectées, le sujet constate un soulagement au bout de quatre semaines.

10. L’hydarthrose

L’hydarthrose

L’hydarthrose est une pathologie qui peut naître au niveau de n’importe quelle articulation du corps. Le genou fait cependant partie des régions les plus touchées. Il s’agit d’une affection se traduisant par une accumulation de liquide dans la cavité articulaire.

Cette substance en question est naturellement produite par les tissus du genou afin de lubrifier celui-ci. Lorsque certaines conditions sont réunies, elle est fabriquée en excès et remplit toute la cavité du genou. On parle alors d’épanchement de synovie, une autre expression pour d’ailleurs désigner la pathologie.

L’hydarthrose peut toucher tout type d’individus. Elle possède une prévalence au sein de la population (les femmes en particulier) âgée de 45 ans en moyenne. Par ailleurs, il est nécessaire de notifier que l’hydarthrose est une affection particulière en ce sens qu’elle est intermittente.

Elle s’installe puis quelques jours après disparaît avant de faire plus tard à nouveau surface. Cette intermittence peut donner naissance à une fibrose intra-articulaire si aucune initiative de traitement n’est mise en œuvre.

L’hydarthrose : causes

L’hydarthrose survient le plus souvent suite à une arthrose. Elle peut donc constituer une conséquence de cette affection. L’épanchement de synovie peut aussi avoir une cause inflammatoire. À ce propos, les pathologies généralement concernées sont la polyarthrite rhumatoïde et le lupus.

L’hydarthrose peut être déclenchée par bien d’autres éléments à savoir les :

  • Antécédents chirurgicaux du genou ;
  • Maladies sous-jacentes de type microbien ;
  • Mouvements répétitifs du genou ;
  • Atteintes des ménisques ;
  • Sports intensifs ;
  • Anomalies de croissance des os du genou.

Les traumatismes directs et indirects intervenus au niveau du genou constituent également des facteurs prédominants. A ces éléments s’ajoutent, le surpoids et l’âge.  

L’hydarthrose : symptômes

Les gonalgies viennent en tête de liste des symptômes de l’hydarthrose. Elles sont susceptibles de s’intensifier en cas de mouvement du genou touché et même au repos, surtout lorsque l’affection se complique. Le gonflement constitue également une donnée caractéristique de la maladie.

L’hydarthrose : traitements

Le traitement de l’hydarthrose repose sur :

  • L’injection de corticoïdes ;
  • Le repos du membre atteint ;
  • La consommation d’anti-inflammatoires ;
  • L’usage de poches de glace sur les zones douloureuses.

Face à certains cas de cette cause commune des douleurs du genou, une intervention chirurgicale peut être effectuée.

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