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FIBROMYALGIE – SPID : causes, diagnostic et traitements

Sommeil perturbé, maux de tête, douleurs au moindre contact ou problème de mémoire ? Et s’il s’agissait d’une fibromyalgie ? En effet, touchant près de 2% de la population, cette maladie d’origine diverse peut conduire une personne à s’isoler de la société.

S’il y a une pluralité de symptômes qui déterminent la présence du mal, il faut dire qu’il est difficile de trouver un traitement définitif. Mais dans le fond, quelles sont les causes d’une fibromyalgie SPID? Aussi, comment établir un diagnostic pour venir à bout de la maladie grâce à un traitement efficace ?

Fibromyalgie – SPID : éléments de définition

De l’étymologie latine fibra qui veut dire ‘’fibre’’ et de l’étymologie grecque algos qui peut se traduire par ‘’douleur’’, la fibromyalgie est une douleur axée sur les tissus musculaires. Reconnue par l’OMS un peu avant le 21e siècle, elle est une maladie chronique essentiellement basée sur des plaintes de douleurs. C’est le docteur Moldofsky qui fut le premier en 1975, à donner une véritable explication sur le mal.

En effet, le paradoxe observé chez les patients atteints d’une fibromyalgie est que la douleur, si réelle qu’elle soit, ne laisse transparaître aucune inflammation ni lésion. Par ailleurs, les manifestations de ces douleurs chroniques peuvent varier d’un patient à l’autre. Ceci, même si généralement, elles affectent le système nerveux central avant de se propager dans tout le corps.

Les troubles de mémoire, la fatigue accompagnée d’une faiblesse aussi bien sur le plan psychique que physique, sont des signes caractéristiques du syndrome fibromyalgique. On peut aussi relever des troubles du sommeil, des sauts d’humeur, des troubles gastriques, des douleurs sur l’épine dorsale et les vertèbres, etc.

Auparavant perçue comme une pure invention des malades, la fibromyalgie ou syndrome polyalgique idiopathique diffus en abrégé SPID, est bien réelle. Elle toucherait même plus de 2% de la population nord-américaine selon certaines études. Si elle était considérée ainsi, c’est parce que les parties endolories indiquées par le patient ne laissent rien paraître comme signe, tandis que ceux-ci s’en plaignent à longueur de temps.

Encore appelée fibrosite ou polyenthésopathie, cette maladie peut connaître des complications, lorsque le patient atteint présente également des signes de spondylarthrite ou de polyarthrite rhumatoïde. Apparaissant généralement vers la trentaine, le syndrome polyalgique idiopathique diffus toucherait plus les femmes. Huit femmes sur 10 seraient atteintes contre deux hommes sur 10. La ménopause pourrait être un élément qui pèse dans la balance.

Quelles sont les causes d’une fibromyalgie ?

À ce jour, les scientifiques ne sont pas encore arrivés à déterminer les causes exactes du syndrome de la fibromyalgie. Cela dit, il existe plusieurs hypothèses qui permettent d’apprécier les origines éventuelles d’un cas de fibrosite.

En vue de faire la lumière sur les causes, les chercheurs se sont intéressés de plus près au mécanisme de la douleur chez un patient atteint du syndrome polyalgique idiopathique diffus – SPID. Il s’est avéré que c’est la partie centrale du cerveau chargée du traitement de la douleur, qui présente un dysfonctionnement. En effet, elle n’analyse pas de la même façon l’information de la douleur chez une personne saine.

Conclusion, la fibromyalgie proviendrait du dérèglement de l’amygdale centrale. Cette région du cerveau est responsable des informations cognitives et du contrôle des fonctions comme le toucher, la respiration, la sensibilité et la régulation des émotions. Ce trouble dans celle-ci fausse l’interprétation psychique de la douleur. Ce qui permet de classer la fibromyalgie du côté des troubles psychiques.

Toutefois, puisqu’on fait également le constat d’un trouble grave du sommeil, l’origine du mal peut provenir d’une anomalie des neurotransmetteurs comme la noradrénaline ou la sérotonine. Une autre hypothèse se fonde sur l’hérédité.

Cependant, un traumatisme occasionné par la perte d’un enfant au moment de l’accouchement, un accident, un divorce, un viol…, peut laisser de profondes empreintes psychiques capables de déclencher une polyenthésopathie. En outre, l’atrophie des muscles du fait de l’inactivité, le stress, l’haptophobie ou l’anxiété, peut conduire à une fibromyalgie.

Comment poser le diagnostic de la fibromyalgie ?

Le diagnostic de la maladie sera posé par le rhumatologue ou un médecin spécialisé. Parce que le résultat est lié aux compétences du traitant. Le diagnostic prendra la forme d’un interrogatoire. Des questions seront posées au patient par rapport à sa douleur, aux régions où elles se situent à leur manifestation.

La présence du mal et la détermination de son stade sont sujettes à ces indices. Selon le Collège Américain de la Rhumatologie par exemple, il y a de fortes probabilités qu’on soit en présence d’une fibromyalgie, lorsque des douleurs sont restées diffuses le long de la colonne. Mais aussi sur chaque côté des vertèbres sur une période moyenne de 3 mois.

Mieux, lorsqu’on note des sensibilités ou des douleurs à la suite d’une palpitation sur les 18 points, la présence du syndrome polyalgique idiopathique diffus -SPID est irréfutable. Ces points de pression à même de révéler une présence de fibromyalgie sont situés :

  • À la hanche ;
  • Aux genoux ;
  • Au thorax ;
  • Au fessier ;
  • Au cou ;
  • À l’omoplate ;
  • Et au niveau des trapèzes.

Des examens cliniques sont également nécessaires pour confirmer la présence du syndrome. Ils peuvent se faire par prise de sang ou par le biais d’appareils radiographiques. Par ailleurs, avant de poser le diagnostic final, il convient d’éliminer le soupçon de toute autre pathologie pouvant présenter des syndromes similaires à la fibromyalgie. Une référence à la longue liste des 100 symptômes recensés par l’Association Nationale Fibromyalgie SOS sera d’une grande utilité.

Quels sont les traitements possibles dans le cas d’une fibromyalgie-SPID ?

Les symptômes du syndrome de la fibromyalgie sont multiples. Ce qui rend le diagnostic de la maladie complexe. Les recherches sont toujours à pied d’œuvre. Cependant, il n’existe pas encore une panacée contre cette pathologie. Toutefois, les médecins peuvent soulager les douleurs grâce à des traitements médicaux rigoureux. Mais une bonne hygiène de vie peut également permettre de se sociabiliser et de limiter les douleurs. Il existe aussi l’alternative des soins non conventionnels.

Le traitement médical

Dans le cas des douleurs chroniques résultant d’un syndrome fibromyalgique, il est courant que les spécialistes prescrivent des anticonvulsivants et des antalgiques, pour atténuer au maximum l’intensité des douleurs. La prise de ces médicaments peut aussi permettre à certains patients de retrouver le sommeil paisible.

En fonction du stade ou de la cause éventuelle du mal, on peut également prescrire des antidépresseurs comme l’aspirine pour les maux de tête ou l’ibuprofène ou le tramadol, dans le but de soulager les douleurs. Toutefois, ces médicaments ne sont pas sans effets secondaires. En abuser serait donc dangereux pour l’organisme. Une ordonnance médicale est d’ailleurs nécessaire.

Une bonne hygiène pour compléter le traitement médicamenteux.

Il est fortement conseillé de jumeler une bonne hygiène de vie au traitement médicamenteux, si on veut avoir de meilleurs résultats. Il faut commencer par privilégier une alimentation saine et équilibrée, diversifiée et très riche en nutriments et en fibres. Il existe plusieurs régimes alimentaires capables de booster les cellules. On peut citer :

  • Le régime végétarien ;
  • Le régime hypocalorique ;
  • Le régime méditerranéen, etc.

La consommation d’huile d’olive ou d’huile cbd peut également soulager les douleurs articulaires et le stress. Par ailleurs, il faudra éviter toute consommation d’alcool et privilégier l’hydratation à l’eau potable. La consommation des légumes, des fruits et des produits laitiers est aussi recommandée. Il ne faut pas occulter le volet exercice physique qui a toute son importance dans le fonctionnement des muscles.

Les soins de la médecine alternative

Si le traitement médical échoue, il est possible de faire recours à la médecine non conventionnelle, dans l’espoir d’un soulagement. Les soins énergisants, la médecine chinoise ou la médecine africaine, sont autant d’alternatives. L’acupuncture, le qi gong, le yoga, la lithothérapie, l’herboristerie africaine ont déjà soulagé plus d’un. La méditation peut aussi constituer une solution contre le stress dans le cas d’une fibromyalgie.

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