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Les troubles de l’érection, selon le MMAS, concernent 15% des hommes de 70 ans et ¼ des plus de 75 ans, surtout en cas de maladie associée qui avance l’âge du déclin sexuel mais la présence d’une partenaire désirée demeure le meilleur atout contre cette baisse des performances.
Voir également Andropause ++++
Voir également La sexualité des séniors+++++
Voir également VIAGRA °sidénafil : Une réelle avancée dans les troubles de l’érection d’origine vasculaire liés à l’âge.
Voir également Tadalafil – CIALIS °
Voir également Vardéfil – LEVITRA °
Voir également l’apomorphine sublingual (Mars 2001)
Voir également IXENSE – UPRIMA (chlorhydrate d’apomorphine) (Juin 2001)
Voir également Les produits aphrodisiaques
ETIOLOGIES
Il faut toutefois noter d’emblée que « la panne » peut survenir à tous les âges, pour des causes banales (fatigue, anxitété, etc..) et transitoires mais que « la peur de l’echec engendre l’echec ».
- Une baisse du désir sexuel oriente vers un déficit en testostérone, un trouble anxio-dépressif
- Une difficulté à atteindre une érection oriente vers un trouble vasculaire
- Une difficulté à maintenir l’érection oriente vers une origine psychogènes
- L’existence d’érections matinales ou nocturnes autorise un avis optimiste sur « les capacités organiques de l’outil »
- Voir Arbre décisionnel
- IATROGENE
- Antihypertenseurs ( tous mais ++ diurétiques, bétabloquants )
- Hypocholestérolémiants
- Neuroleptiques, anxiolytiques, antidepresseurs ( sauf certains VIVALAN, PRAGMAREL )
- Hypnotiques
- PSYCHOLOGIQUES
- Baisse de la libido, du désir envers le partenaire, etc.…
- Anxiété » amoureuse » ou banale
- Dépression : 50 à 90 % des patients
- La crainte de l’échec entraine l’échec
- ENDOCRINIENNES
- Diabète
- Hypogonadisme
- Andropause
- Hyperprolactinémie
- NEUROLOGIQUES
- SEP
- Lésions médullaires traumatiques
- Neuropathie diabétique
- VASCULAIRES
- Insuffisance artérielle
- Fuite veineuse
BILAN
Suivant le contexte : FSH, LH, 17 bétaoestradiol
Doppler pénien. et/ou phlestymographie nocturne mais la simple existence d’érections nocturnes ou matinales permet d’affirmer que la vascularisation « reste suffisante »
TRAITEMENT
En fonction de l’étiologie du trouble, divers traitement peuvent être proposés.
INHIBITEUR SELECTIF DE LA PHOSPHO-DISTERASE ( PDE5) DES CORPS CAVERNEUX
—- SILDENAFIL – VIAGRA ®
—- Tadalafil – CIALIS ®
—- Vardéfil – LEVITRA ®
PAR ACTION CENTRALE
—- Hydrochloride d’apomorphine sublingual (Mars 2001)
—- IXENSE ® (chlorhydrate d’apomorphine)
TESTOSTERONE
—- voir Andropause
ALPHA BLOQUANTS
—- YOHIMBINE HOUNDE ® cp 222/333 mais EI ++ ( Lancet 1987;2,8556 : 421–423 )
Les PGEI
—- Injectables : CAVERJECT – EDEX
—- Externe : Prostadil (DCI) en application locale
—- Transurétrale : Alprostadil (DCI)
PSYCHOSTIMULANTS
Toute dépression peut s’accompagner de troubles de la sexualité généralement par baisse de la libido mais beaucoup de médicament de la dépression et de l’anxiété ont des effets défavorables sur la sexualité…
—- VIVALAN
—- PRAGMAREL
—- CANTOR
AUTRES
—- Arginine
—- Bromocriptine ? ( hors AMM )
—- Gingseng ?
—- Article de Presse
Treatment of Erectile Dysfunction With Transurethral Alprostadil
Padma-Nathan H, Hellstrom WJG, Kaiser FE, et al
New England Journal of Medicine 336:1–7, 1997
BACKGROUND : Erectile dysfunction in men is common. We evaluated a system by which alprostadil (prostaglandin E1) is delivered transurethrally to treat this disorder.
METHODS : Alprostadil was delivered transurethrally in a double-blind, placebo-controlled study of 1511 men, 27 to 88 years of age, who had chronic erectile dysfunction from various organic causes. The men were first tested in the clinic with up to 4 doses of the drug (125, 250, 500, and 1000mcg); those who had sufficient responses were randomly assigned to treatment with either the effective dose of alprostadil or placebo for 3 months at home.
RESULTS : During in-clinic testing, 996 men (65.9%) had erections sufficient for intercourse. Of these men, 961 reported the results of at least 1 home treatment ; 299 of the 461 treated with alprostadil (64.9%) had intercourse successfully at least once, as compared with 93 of the 500 who received placebo (18.6%, P<0.001). On average, 7 of 10 alprostadil administrations were followed by intercourse in men responsive to treatment. The efficacy of alprostadil was similar regardless of age or the cause of erectile dysfunction, including vascular disease, diabetes, surgery, and trauma (P<0.001 for all comparisons with placebo). The most common side effect was mild penile pain, which occurred after 10.8% of alprostadil treatments, but the pain rarely resulted in refusal to continue in the study. Hypotension occurred in the clinic in 3.3% of men receiving alprostadil. Hypotension-related symptoms were uncommon at home. No men had priapism or penile fibrosis.
CONCLUSIONS : In men with erectile dysfunction, transurethral alprostadil therapy resulted in erections in the clinic and in intercourse at home.
Pour en savoir plus :
Medscape recherche : Erectile dysfunction * Alprostadil
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Si on propose à un rat une femelle avenante, il s’accouple sans hésiter plusieurs fois puis s’arrête et ne la regarde plus.
Si on introduit une nouvelle femelle, le cycle du désir reprend de plus belle !
CONCLUSION : Si le rat cesse de s’accoupler avec une compagne bien connue, ce n’est pas par fatigue physique mais par lassitude psychologique. Son cerveau a cessé de secréter de la dopamine dont la présence accompagne chaque montée du désir.
Les produits aphrodisiaques ou le miracle de l’amour
Selon Thierry Souccar, journaliste scientifique et auteur d’un livre sur le sujet, « on peut désormais affirmer que certaines substances ont une incidence réelle sur la sexualité de l’homme et décrypter les déclencheurs chimiques et biochimiques de l’érection, du désir et de l’orgasme ». Voilà qui est clair
En effet, le stimulus sexuel s’accompagnant d’un dégagement de monoxyde d’azote, qui favorise la dilatation des vaisseaux sanguins du pénis, et donc l’érection, il s’agit de trouver des produits qui augmentent son taux.
Certains sont naturels, comme l’argiline (un acide aminé présent dans la viande rouge et le poulet), la yohimbine (extrait d’écorce d’un arbre africain), l’aphrodisiaque le plus vendu au monde, ou le concentré d’avoine, que l’on trouve aux Etats-Unis.
D’autres sont chimiques, comme la bromocriptine (uniquement sur ordonnance) qui réduit la sécrétion de prolactine, inhibiteur de la sexualité chez l’homme.
Enfin, on peut aussi s’attaquer directement aux causes du mal, avec les « adaptogènes », comme le ginseng qui agit sur le stress.
La plupart des aphrodisiaques sont vendus en France, en pharmacie ou dans les sex-shops (mais beaucoup plus cher!). Mais si vous préférez allier les plaisirs de la table à ceux du corps, il y a toujours le chocolat, le café ou les huîtres… Vous pouvez alors dire adieu aux cornes de Rhinocéros ou aux grenouilles mangeuses de mouches cantharides, qui n’ont aucun effet… Et contrairement aux idées reçues, l’alcool, la drogue et le tabac ne sont pas recommandés…